Le discours «scientifique» sur lequel reposait toute la propagande vaccinaliste anti-Covid est en train de se fissurer sous nos yeux. Mais les regards sont maintenant tournés ailleurs.

Pourtant, plusieurs communications récentes de la communauté scientifique remettent en cause le dogme de l’efficacité et de l’innocuité des injections anti-Covid.

Pourquoi Israël a admis l’échec de sa politique tout-vaccinale

Fin août 2021, une étude israélienne de terrain avait donné un premier sérieux coup de pioche dans le mythe de la suprématie vaccinale dans la prévention du Covid, en comparant les chiffres des hospitalisations en fonction du statut vaccinal des patients.

La conclusion était limpide[1] : « Cette étude a démontré que l’immunité naturelle confère une protection plus durable et plus forte contre l’infection, la maladie symptomatique et l’hospitalisation causées par la variante Delta du SRAS-CoV-2, par rapport à l’immunité induite par le vaccin à deux doses. »

Ce sont ces découvertes qui ont, entre autres, finalement mené le gouvernement israélien à renoncer à sa politique du tout-vaccin.

L’immunité naturelle deux fois plus protectrice contre les formes graves

Une nouvelle étude, américaine cette fois, et émanant de la prestigieuse clinique Mayo, entame un peu plus les fondations de ce mythe scientifique. Elle a été rendue publique début mars. Les chercheurs ont suivi 106’349 personnes testées positives au Covid, parmi lesquelles 69 ont été hospitalisées pour des formes graves. 65 d’entre elles avaient un « schéma vaccinal complet », et 3 seulement n’étaient pas vaccinées – mais avaient été précédemment infectées. La dernière était à la fois pleinement vaccinée, et précédemment infectée.

La différence est considérable, mais il faut la rapporter aux proportions de vaccinés et de non-vaccinés du groupe d’observation de départ.  Et là aussi, leur observation est sans appel : les personnes précédemment infectées par le Covid mais non-vaccinées ont été deux fois moins nombreuses à être hospitalisées que les patients pleinement vaccinées[2].

Formulons-le dans l’autre sens : l’immunité naturelle après une première infection Covid est deux fois plus protectrice que l’immunité artificielle des vaccins… y compris contre les formes graves.

Cela corrobore ce que je vous écris depuis plusieurs mois, et confirme que l’immunité de groupe, par l’exposition naturelle à un variant très contagieux mais peu virulent, est le meilleur scénario de sortie de crise. Tout serait donc pour le mieux si, en parallèle, certains gouvernements ne poussaient pas envers et contre tout à une énième dose de vaccin, fragilisant cet équilibre.

«Oui, les doses à répétition créent les variants»: la bombe d’une experte de l’OMS

Il y a encore quelques semaines, dire ou écrire que vacciner à tout-va favorisait les conditions d’apparition des variants du Covid – et donc accroissait les chances d’échappement immunitaire – était considéré comme complotiste. C’est désormais une telle évidence… que même les experts de l’OMS l’admettent.

Je vous invite à regarder ce passage d’une interview (lien en source[3], en anglais uniquement) de la Dre Soumya Swaminathan. Cette experte n’est pas «n’importe qui» : elle est, depuis mars 2019, la scientifique en chef de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Dans cet entretien, elle explique que l’attitude des pays occidentaux qui, au lieu de se contenter d’une ou deux doses et de laisser les doses suivantes aux pays moins riches, a créé une situation absurde où la même population, multi-vaccinée, a servi de terreau à l’apparition de nouveaux variants du Covid.

Question de la journaliste : «Est-ce que vous pensez que la politique vaccinale des pays occidentaux a mené à la création de nouveaux variants ?» Réponse de la scientifique en chef de l’OMS : «Oui, on peut le dire».

En France, je rappelle que la 4ème dose est déjà sur la feuille de route des médecins et des pharmaciens, pour les personnes de plus de 80 ans. Nos gouvernants n’ont-ils décidément rien appris ?

Reste la question des effets secondaires

Le tableau ne serait pas complet sans l’évocation des effets secondaires. La violence et l’étendue de ces effets sont désormais un secret de polichinelle. Parce que chacun a pu, soit subir lui-même des réactions s’il s’est plié à l’injection, soit avoir dans son entourage une ou plusieurs personnes en ayant subi.

Leur réalité ne fait donc, empiriquement, plus guère de doute. C’est leur reconnaissance qui pose problème. Et, donc, leur prise en compte par les pouvoirs publics.

Sur les réseaux sociaux, je ne vois plus seulement les témoignages de ces effets secondaires se multiplier : je constate la colère des victimes face au refus de leur médecin de remonter ces problèmes à la pharmacovigilance. Ces vécus concernent en majorité les problèmes cardiaques – chez des gens jeunes et en bonne santé – et de graves dérèglements du cycle menstruel chez les femmes.

Ce n’est pas tout : le site de l’European Mortality Monitoring (qui recense les statistiques de mortalité dans l’Europe entière) constate une surmortalité inhabituelle de la tranche 15-44 ans :

On observe très nettement, sur ce graphique montrant les décès de cette tranche d’âge depuis 2017, un très net « dépassement » de la ligne rouge (celle des moyennes) à partir de la seconde moitié de 2021.

Le Sénat français va-t-il se bouger?

Évidemment, on ne saurait directement imputer cette troublante surmortalité aux injections anti-Covid. Le site France Soir a cependant publié une tribune demandant au Sénat de publier les chiffres français de cette surmortalité spectaculaire depuis l’été dernier[4].

Je vous invite à lire cette tribune, ne serait-ce que pour l’explication du niveau très anormal entre le nombre de mort «attendues» et les morts réelles – inexplicables par les indicateurs classiques.

Or justement, le Sénat sera précisément l’endroit, en France, dont on peut attendre que le voile de la vérité sur les effets secondaires des injections anti-Covid soit officiellement (au moins en partie) levé : lundi 28 mars a en effet commencé l’audition des rapporteurs de la commission d’enquête portant sur ces effets secondaires[5].

Je ne sais pas quelle sera l’ampleur ni surtout l’absence de censure de ces révélations. Tout ce que je sais, c’est qu’elles arrivent, pour toutes les victimes de cette politique sanitaire insensée, trop tard.

 

 

[1] Gazit S, Shlezinger R, Perez G, et al. (2021). Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections. medRxiv 2021.08.24.21262415. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.24.21262415v1

[2] Pollock BD, Storlie CB, Tande AJ et al. (2022). Real-world incidence of breakthrough COVID-19 hospitalization after vaccination versus natural infection in a large, local, empaneled primary care population using time-to-event analysis. Clin Infect Dis. 2022 Mar 5:ciac186. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35247261/

[3] https://theglobalherald.com/business/finance/whos-chief-scientist-west-hoarding-vaccines-led-to-variants/

[4] Lecot P (27.03.2021). Surmortalité des jeunes en Europe depuis l’été : pourquoi le Sénat refuse-t-il de publier les données ? France Soir. https://www.francesoir.fr/opinions-tribune/surmortalite-en-europe-chez-les-jeunes-depuis-cet-ete

[5] Sénat (25.03.2022). Les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19. https://www.senat.fr/presse/cp20220325a.html