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Enfance: bilan d’une maltraitance inutile

Après trois ans de «crise sanitaire», le voile se lève sur le choc des mesures drastiques qui ont frappé surtout les jeunes, indique la Fondation Hippocrate.

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Fondation Hippocrate

La crise sanitaire est passée. Elle a laissé de nombreuses personnes sous le choc notamment à cause des mesures drastiques prises dans un certain nombre de pays contre les populations. Petit à petit, le voile se lève sur ce qui est arrivé et les conséquences qu’ont eu toutes ces décisions sur la société (1,2).

La souffrance engendrée par les confinements, les privations de liberté et la vaccination forcée est considérable. De nombreuses catégories de personnes ont été touchées, mais ce sont les enfants et les adolescents qui semblent avoir payé le prix le plus élevé (2).

«Tu risques de tuer papi»

Au début de l’épidémie de coronavirus, les médias ont fait courir le bruit selon lequel les enfants pouvaient être un vecteur important de contagion. Très vite, des études ont montré que cela n’était pas vrai. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a, du reste, précisé dans ses recommandations du 9 septembre 2020 que les enfants étaient peu à risque de formes graves et peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2 (3,4).

Pourtant, le mal était fait. Les grands-parents se sont mis à ne plus recevoir leurs petits-enfants. Les professeurs se sont méfiés de leurs élèves. Et soudain, la pression a monté d’un cran. Pour la première fois peut-être dans l’histoire de l’humanité, on a considéré que les enfants étaient dangereux.

Risque de transmission très faible

Cela était d’autant plus injuste que les enfants ne risquaient absolument rien de la Covid 19 qui touche peu les enfants et donne rarement des symptomes significatifs. Les hospitalisations d’enfants ont représenté moins de 0,1% des cas (3,4).

Par ailleurs, comme l’a dit très vite le Pr Christophe Delacourt, président de la Société Française de Pédiatrie, dans la plupart des cas, ce sont en réalité des adultes qui ont contaminé les enfants (3) ! Le HCSP allait également dans ce sens en précisant le 17 septembre 2020 :

“Le risque de transmission existe surtout d’adulte à adulte et d’adulte à enfant et rarement d’enfant à enfant ou d’enfant à adulte.” Haut Conseil de la santé publique (HCSP)

Aujourd’hui, les psychologues s’inquiètent des conséquences à long terme de cette maltraitance psychologique. Contrairement aux adultes, les enfants sont des êtres en construction. Tout ce qu’on leur donne s’inscrit dans leur développement, dans leur psyché, à travers les émotions, notamment. Cette génération d’enfants a intégré très tôt dans sa vie qu’ils pouvaient être dangereux pour autrui. Comment devient-on un adulte libre et accompli lorsqu’au fond de soi l’on craint, par sa seule existence, de faire du mal aux autres (2,3) ?

L’effet des masques sur les enfants de 6 à 11 ans

Bien que l’on ait su, au plus haut niveau de l’État, que les enfants ne risquaient rien de la Covid 19 et qu’ils ne représentaient pas non plus un danger pour les adultes, ils ont été soumis aux mêmes mesures sanitaires drastiques. Sauf que les enfants n’ont pas l’expérience et la capacité de prendre du recul sur les raisons de ces mesures coercitives.

Le Pr Delacourt avait alors affirmé: “Le port de masques dans les crèches, les écoles maternelles, et primaires, pour les enfants n’était ni nécessaire, ni souhaitable, ni raisonnable”(3).

La Dre Christèle Gras Le Guen, secrétaire générale de la Société Française de Pédiatrie, a ainsi commenté la situation:

“Nous sommes horrifiés à la lecture des préconisations actuelles du ministère parce qu’elles prouvent que l’enfant reste vu comme un danger alors que le Covid n’est pas une maladie de l’enfance. Il faut absolument rassurer les parents là-dessus et mettre tout en place pour que les enfants reprennent une vie normale au plus vite.”

Des profs terrorisés mettaient la pression

On les a forcés à porter le masque. Ils ont été réprimandés s’ils ne le gardaient pas sur la bouche. On les a ainsi maintenus dans un état d’anxiété permanent pendant des mois. On les a culpabilisés. S’ils ne gardaient pas leurs masques, il risquaient de tuer la maîtresse !

Certains professeurs, terrorisés par les médias, n’ont pas hésité à mettre une pression accrue sur les élèves. Sans compter que l’univers masqué dans lequel ces élèves ont grandi les a empêchés de développer normalement leur équilibre émotionnel. Chez les humains, les émotions passent beaucoup par les expressions faciales (5). Sans parler de l’apprentissage du langage qui se fait entre autres par du mimétisme, impossible quand tout le monde porte un masque !

De plus, les enfants apprennent souvent à canaliser leur comportement en fonction des expressions qui apparaissent sur le visage des adultes. Cela leur a été interdit. On a créé une génération d’enfants blessés.

La mise en garde répétée de psychologues et professionnels de la santé

Tout au long de la pandémie, et notamment au moment où le gouvernement a imposé ses mesures les plus drastiques à l’égard des enfants, les psychologues et professionnels de l’enfance ont alerté les autorités sur les risques d’une telle politique.

En novembre 2020, dans une tribune du journal Le Monde, trois psychologues s’inquiétaient des effets des masques sur les enfants. Un peu plus tard, en décembre 2020, ce sont 150 professionnels de santé qui ont pris le relai et ont décidé d’écrire une lettre officielle au Premier ministre, au ministre de la Santé et au ministre de l’Éducation (6,7).

Tous s’inquiétaient des risques que posaient les mesures de restrictions sur la santé des enfants.

Risques graves pour la santé

Ils affirmaient que les masques et le stress imposé aux enfants pouvaient avoir des conséquences graves sur leur santé :

“céphalées, complications ORL, affections dermatologiques, troubles de l’attention et de la communication, pathologies psychiques (angoisses, agressivité, terreurs nocturnes, TOC, énurésie…), bégaiement, troubles des apprentissages (lire, écrire)…” (6,7).

Les craintes des professionnels ont été malheureusement confirmées assez vite.

Dès le 5 octobre 2021, un rapport de l’UNICEF constatait:

“En raison des confinements nationaux et des restrictions de déplacements liées à la pandémie, les enfants ont perdu un temps précieux, en passant des années loin de leur famille, de leurs amis et des salles de classe, sans pouvoir se consacrer à des activités extrascolaires. Ils ont ainsi été privés de certains aspects pourtant essentiels de l’enfance (8).”

Les chiffres de la santé mentale

Établir un bilan chiffré de l’effet néfaste des mesures sanitaires sur les enfants n’est pas évident. Les informations que l’on trouve sont disparates. D’après l’UNICEF, 1,6 milliard d’enfants ont été touchés par ces mesures. Cela aurait engendré un coût de 390 milliards de dollars par an dans le monde, lié aux décès et aux handicaps provoqués par les troubles mentaux (8).

Les troubles mentaux diagnostiqués sont notamment le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, l’anxiété, l’autisme, les troubles bipolaires, les troubles du comportement, la dépression, les troubles alimentaires, le handicap mental ou encore la schizophrénie (8).

Par ailleurs, sur la période de la crise sanitaire, les suicides ont augmenté de 300% chez les enfants et les adolescents, ce qui serait un plus haut historique. Chez les jeunes enfants surtout, le suicide est habituellement rarissime (9,10).

La vaccination massive des adolescents

Les adolescents ne risquaient pas beaucoup plus de la Covid 19 que les enfants. Pourtant, ils ont fait l’objet de campagnes de vaccination massives en Israël, aux États-Unis et en Europe. Très vite, différentes études ont constaté l’augmentation des myocardites et des péricardites dans cette population, menant parfois aux décès, notamment chez les jeunes hommes. Pourtant, ce type de pathologie cardiaque est très rare chez les adolescents (11,12).

Ces faits auraient dû remettre en cause la campagne de vaccination chez les jeunes dont les risques liés aux injections ARN paraissent supérieurs aux bénéfices qu’ils pouvaient espérer en tirer. En effet, la vaccination ARN pouvait éventuellement les protéger contre une maladie infectieuse souvent totalement bénigne chez eux alors qu’en retour, cette vaccination créait un risque de pathologie handicapante ou mortelle chez ces adolescents.

Le risque de myocardite et de péricardite a été reconnu officiellement y compris en France. Mais cela n’a pas suffi à convaincre les autorités de faire cesser les vaccinations chez les jeunes, la réalisation du risque étant jugée peu fréquente (13).

Le sujet est évidemment délicat. Il n’a donc pas fait la une des journaux. Il s’agit pourtant d’un exemple de plus de maltraitance à l’égard des jeunes, qui tout au long de cette pandémie auront été sacrifiés pour leurs grands-parents ou arrière-grands-parents.

Y aura-t-il encore des enfants demain ?

Je conclurai ce bilan rapide par un fait dont peu de personnes parlent, mais qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices sur les années à venir.

Le taux de naissances s’est effondré dans les familles. On ne sait pas si cela est dû au stress, aux traitements ou à une autre cause extérieure, mais il est certain que la démographie déjà déclinante des pays occidentaux devrait être affectée en profondeur par cette crise. En France, qui était la championne d’Europe de la natalité, on parle maintenant de « baby crash ». Le nombre d’accouchements est en chute libre, passant de 832 000 en 2014 à seulement 723 000 en 2022, soit 13 % de moins.

L’année 2022 est l’année qui a compté le moins de naissances en France depuis l’époque où le pays ne comptait pourtant que 40 millions d’habitants. Et les premiers chiffres de l’année 2023 ne sont guère encourageants. Sur les mois de janvier à mai 2023, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) comptabilise ainsi 20’000 accouchements de moins que sur la même période en 2022, soit une baisse de 6,7% (14).

S’agit-il d’une tendance de fond ? Quelles sont les causes réelles de ce phénomène ? La baisse particulièrement nette depuis 2022 nous oblige à nous poser des questions sur la responsabilité du vaccin puisqu’il est prouvé qu’il peut entraîner des troubles menstruels chez les femmes. A t-il un impact sur la fécondité ? La natalité va t-elle revenir ? Les adolescents et jeunes adultes ayant vécu la pandémie auront-ils envie et surtout la possibilité d’avoir des enfants dans 5 ou 10 ans ?

Références:

1) https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2020/souffrance-psychique-et-troubles-psychiatriques-lies-a-l-epidemie-de-covid-19-et-difficultes-de-la-vie-en-confinement-les-evaluer-pour-mieux-agir
(2) https://www.youtube.com/watch?v=jukkcJ82T7o
(3) https://www.revuepolitique.fr/la-sante-mentale-des-enfants/
(4) https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=911
(5) https://www.sudouest.fr/politique/education/les-enseignants-ont-tres-peur-tout-comme-les-eleves-et-les-parents-en-europe-on-prepare-la-rentree-1866158.php
(6) https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/19/le-port-du-masque-a-l-ecole-elementaire-entrave-l-apprentissage-des-enfants_6060277_3232.html
(7) https://blogs.mediapart.fr/alalacy/blog/191120/professionnels-de-sante-contre-le-masque-pour-les-enfants-revue-de-presse
(8) https://www.unicef.org/fr/communiqu%C3%A9s-de-presse/les-effets-nefastes-de-la-covid-19-sur-la-sante-mentale-des-enfants-et-des-enfants-et-des-jeunes
(9) https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2784787?guestAccessKey=6125f7a2-f18f-4770-b326-deede90fe6f1&utm_source=jps&utm_medium=email&utm_campaign=author_alert-jamanetwork&utm_content=author-author_engagement&utm_term=1m
(10) https://twitter.com/f_philippot/status/1451147800067125249/photo/1
(11) https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2207270
(12) https://www.nature.com/articles/s41467-022-31401-5
(13) https://ansm.sante.fr/actualites/le-risque-de-myocardite-et-pericardite-apres-la-vaccination-covid-19-est-confirme-mais-peu-frequent-et-devolution-favorable
(14) https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381380

Fondation Hippocrate, Place Saint-François 1, c/o Kellerhals Carrard Lausanne/Sion SA, 1003 Lausanne – fondation.hippocrate@fondation-hippocrate.email