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Italie: 97% des « morts du Covid » sont morts d’autre chose

C'est une question qui brouille la compréhension de la pandémie depuis son apparition : parmi tous les décès attribués au Covid 19, quelle est la proportion de personnes décédées du Covid vs avec le Covid ? L'Institut supérieur de la santé (ISS) italien vient d'apporter une réponse qui contredit la narration imposée depuis 18 mois.

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L’Institut supérieur de la santé italien vient donc d’étudier cette question et de publier les résultats. Lesquels ont fait du bruit : seul 2,9% des décès attribués au Covid-19 sont causés par celui-ci uniquement. Pour tous les autres, nous trouvons de 1 à 5 pathologies associées qui sont responsables, totalement ou partiellement, des décès en question.

Comme le rapporte France Soir :

“Dans le détail, l’ISS indique que 65,8 % des Italiens officiellement décédés du Covid-19 étaient atteints d’hypertension artérielle. 29,3 % souffraient également de diabète, 24,8 % et 23,5 % de démence. Plus encore, 16,3 % avaient eu un cancer au cours des cinq dernières années, 15,7 % souffraient d’insuffisance cardiaque, 24,8 % de fibrillation auriculaire, 28 % de cardiopathie et 17,4 % de Bronchopneumopathie chronique obstructive. Enfin, ils étaient 11,5 % à avoir déjà fait un AVC.

“Si ce n’est pas le virus qui tue les Italiens, alors pouvez-vous m’expliquer pourquoi la science a imposé tout ce que nous avons vu en ces 18 derniers mois ? Des masques, la distanciation, le confinement et ainsi de suite ?”, s’est ému Franco Bechis dans les colonnes du quotidien italien Il Tempo.”

  • Pour lire l’article dans France Soir : cliquer ici.

Un des meilleurs épidémiologistes au monde, le Pr Martin Kulldorff de la Faculté de médecine de l’Université de Harvard, révélait récemment encore ce motif embarrassant : alors que nous avons les connaissances et tous les moyens requis pour le faire, les autorités de santé ont renoncé à évaluer ces données pourtant essentielles. Dans un entretien avec Epoch Times, le Pr Kulldorff expliquait ceci sans ambiguïté :

“Nous ne pouvons pas interroger tout le monde, mais nous pourrions mener des enquêtes aléatoires dans différents endroits et dans différents groupes d’âge pour voir combien de ceux qui ont été signalés sont en fait morts avec le Covid, plutôt que du Covid (…)

Nous devrions examiner tout le monde, comme l’a proposé Marty Makary de l’Université John Hopkins. C’est quelque chose que le CDC (Center for Disease Control américain, NdT) pourrait facilement faire. Ils ont les ressources et le personnel nécessaire pour consulter les dossiers médicaux et voir combien de personnes sont effectivement mortes du Covid ou d’une autre cause mais avec le Covid. Vous avez besoin de ce type d’informations essentielles pendant une pandémie pour décider de la stratégie à utiliser. Ces données n’ont pas été collectées comme elles auraient dû l’être.”

  • Pour en savoir plus, lire “Martin Kulldorff, professeur d’épidémiologie à Harvard, parle du « fiasco de santé publique » du Covid” sur Anthropo-logiques.org : cliquer ici.

Il est évident que des décès par suicide, dûs à un accident de voiture ou à un cancer en phase terminale avec un test PCR positif n’auraient jamais dû être attribués au Covid, ce qui a pourtant été le cas dans tous les pays, faussant lourdement les chiffres et statistiques. Il fait toutefois également sens qu’un nombre significatif de décès de personnes dont les co-morbidités constituaient de lourds facteurs de risque ne se seraient pas produites sans une infection au Sars-CoV-2 – réalité devant être pondérée pour ne rien simplifier avec l’absence de suivi médical précoce et de mesures de protection efficaces des groupes à risque, comme le souligne encore Kulldorff. La question est donc complexe.

Syndémie et non pandémie

Une des régressions médicales observées depuis 18 mois est la focalisation quasi-obsessionnelle sur un seul agent infectieux. La réalité étant que le risque face au Sars-CoV-2 entre une personne jeune et en bonne santé ou âgée et malade varie d’un facteur 1’000 ou plus !

Le rédacteur en chef de la revue médicale The Lancet, Richard Horton, l’a expliqué dans un article datant de septembre 2020, intitulé “Le Covid n’est pas une pandémie”. Il y soulignait qu’il s’agit en fait d’une syndémie, un concept médical récent qui définit une maladie qui se produit en présence de plusieurs maladies. Ici par exemple, l’obésité ou la haute tension artérielle combinée à une infection au nouveau coronavirus augmente le risque de manière considérable là où il est très faible chez une personne n’ayant aucune co-morbidité.

Pour en savoir plus, voir :

  • “Le Covid-19 n’est pas une pandémie” : ces scientifiques qui pensent que le coronavirus est un syndrome, BBC : cliquer ici.
  •  Pandémie ou Syndémie quand les mots doivent être justes, présentation de Jean Dominique Michel, Conseil Scientifique Indépendant N° 9  : cliquer ici.

Protection des personnes à risque vs mesures de contrainte généralisées

Ce que cela implique en termes de santé publique est qu’il aurait fallu sortir de la pensée unique focalisée sur un facteur de risque unique (le Sars-CoV-2). Le pharmacien genevois Jean-Philippe de Toledo l’avait exprimé dans une pétition restée hélas lettre morte : il aurait fallu aider les personnes souffrant de maladies chroniques à améliorer leur santé (ce qui peut se faire même à court terme) pour les protéger face au Covid.

  • Pétition “OUI à la protection des personnes vulnérables, NON aux mesures inutiles de confinement” : cliquer ici.

Martin Kulldorff et les co-signataires de la Déclaration de Great Barrington, réunissant quelques-uns des meilleurs épidémiologistes au monde et soutenue par plus de 15’000 scientifiques et 45’000 médecins, ne disaient pas autre chose. Rappelant les bonnes pratiques en santé publique (lesquelles ont été violées tout au long de cette crise), Kulldorff précise :

“Il y a eu  beaucoup de soutien de la part de la communauté scientifique et de la communauté médicale pour la Déclaration de Great Barrington, mais elle a été vilipendée dans les médias. A l’époque, en octobre 2020, notre philosophie était de dire clairement qu’il n’y avait pas de consensus scientifique en faveur des confinements. Ceci posé, d’aucuns pouvaient bien dire toutes les choses malveillantes qu’ils voulaient sur nous.

Faire passer ce message était l’étape la plus importante à l’époque. Et je pense que nous avons réussi.

Donc, en ce sens, nous sommes très satisfaits du résultat. Il y a eu des attaques personnelles, mais nous nous y attendions plus ou moins. Je suis surpris qu’on ait déformé et vilipendé la Déclaration pour des motifs qui n’avaient pas lieu d’être, au lieu de la prendre comme une base de discussion sérieuse sur la façon de mieux protéger les personnes âgées.

Nous avons formulé des propositions très concrètes, qui devaient évidemment être adaptées aux différents pays. Des propositions concrètes pour les personnes dans les maisons de retraite, ainsi que pour les personnes vivant seules à domicile.

Cette discussion n’a jamais eu lieu, malheureusement. C’est tragique, car cela aurait permis de sauver de nombreuses vies lors de la deuxième vague que nous savions à venir. C’est la raison pour laquelle nous avons rédigé la déclaration en octobre, car nous savions qu’une autre vague allait se produire en hiver dans l’hémisphère Nord.”

L’attribution unilatérale et faussée de tous les décès de personnes positives au test PCR (ou même soupçonnées de l’être) a totalement distordu la perception de l’épidémie dans l’opinion publique. Nourrissant bien sûr une stratégie de la peur, dont des experts de différents pays ont révélé que leurs gouvernements les avaient mandatés pour produire des arguments les plus aptes à faire paniquer la population.

  • Covid-19: les médias victimes d’une désinformation d’État? Article de la députée européenne Michèle Rivasi : cliquer ici.

Tout ceci est très éloigné de la santé publique et de la protection sanitaire de la population. Quant aux données sur la mortalité réellement due, tout ou partie, au Covid-19, il faudra encore patienter. Nous n’avons à ce stade aucun moyen de savoir ce qu’il en est alors que ce ne serait aucunement compliqué si la volonté politique était là. La seule certitude à ce stade étant que les chiffres “officiels” sont inévitablement faux.

Ce qu’il faudrait établir pour être honnête serait :

  • la proportion de personnes décédées “du” Covid -très probablement de l’ordre de 3% selon les quelques études sérieuses réalisées comme celle mentionnée ici.
  • la proportion de personnes décédées avec le Covid comme condition nécessaire mais non suffisante (syndémie).
  • la proportion de personnes décédées avec le Covid mais qui seraient décédées de toute manière (fin de vie, maladies terminales, accidents, suicides).
  • la proportion de personnes dont le décès aurait pu être évité avec un suivi précoce (surveillance de l’oxymétrie et oxygénation si nécessaire, prévention, prophylaxie, traitements), soit probablement -selon les données dont nous disposons actuellement-  50 à 80% des personnes des deux premiers groupes.

La question subsidiaire (mais aussi la question qui a tué) étant : pourquoi n’a-t-on pas voulu connaître ces données élémentaires en santé publique, nécessaires à définir une réponse sanitaire digne de ce nom et faciles à établir ?..

Si la justice cherche à y répondre un jour, il y aura du beau monde à auditionner. En attendant, les réponses possibles à cette question restent des hypothèses.