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Confirmation: l’ivermectine réduit fortement le risque Covid

Christophe Douat, MedinCell
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Plus de détails sur une étude confirmant l’efficacité de l’ivermectine pour prévenir le développement des symptômes du Covid viennent d’être présentés lors d’une conférence internationale. Ce remède réduit le risque d’infection de 72%. C’est ce que nous apprend notre partenaire Resilients.tv. Méthodologiquement “bien sous tous rapports” et menée en Europe, ses résultats apparaissent comme sans appel. En voici l’essentiel.

Qui a organisé cet essai et pourquoi?

L’entreprise française MedinCell, qui a financé l’étude, planche sur une solution pour “prévenir l’infection au Covid-19 pendant des semaines ou des mois grâce à une seule injection d’une formulation d’ivermectine”. C’est ce qu’on pouvait lire en  janvier dans un communiqué de presse alors très succinct accompagnant la publication initiale des résultats.

Cet essai, baptisé SAIVE, vient d’être présenté au 33ème Congrès européen de microbiologie clinique et maladies infectieuses (ECCMID) le 18 avril 2023 à Copenhague.

Essais cliniques conformes aux plus hauts standards

La crise sanitaire a été marquée depuis trois ans par le rejet des autorités et de la médecine dominante des médicaments anciens et bon marché “repositionnés” pour combattre le Covid, spécifiquement ceux qui sont peu rentables comme l’ivermectine. Consciente de cette résistance et des risques de réputation associés à une telle étude, la société MedinCell a mis le paquet pour garantir les plus hauts standards possibles en termes d’essai clinique.

Il s’agit plus précisément “d’une étude clinique de phase 2, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, en groupes parallèles, évaluant l’innocuité et l’efficacité de l’ivermectine prise par voie orale pendant 28 jours, sous la supervision d’un comité indépendant de surveillance des données basé aux Etats-Unis.”, peut-on lire dans le communiqué.

Qui étaient les participants ?

L’étude a été menée en Bulgarie entre mars et novembre 2022. Les 399 participants étaient des adultes non vaccinés qui avaient été exposés au virus dans les 5 jours précédents leur inclusion dans l’étude, par contact direct et documenté avec une personne diagnostiquée positive au SARS-CoV-2 par un test RT-PCR.

Ils ont été répartis dans deux groupes: ceux qui ont effectivement reçu de l’ivermectine pendant 28 jours et ceux auxquels on a donné un placebo.

Résultats impressionnants

Les différences observées entre le groupe “ivermectine” et le groupe “placebo” se sont révélées être très marquées et “hautement significatives”, ce qui confirme l’efficacité de l’ivermectine en prévention du Covid.

Voici les critères d’observation principaux :

  • PROPORTION DE CAS POSITIFS – la proportion de cas positifs au Covid dans les 28 jours après le début du test était de 15 % dans le groupe “ivermectine” contre 53 % dans le groupe “placebo”. Ceci signifie une réduction du risque d’infection de 71.57% avec l’ivermectine, ce qui est impressionnant pour un médicament censé être controversé. De plus, les participants qui avaient pris cette substance ont été testés positifs plus tardivement après leur contact avec une personne infectée que ceux du groupe “placebo”.
  • CHARGE VIRALE – Seuls 14% des contaminés du groupe “ivermectine” avaient une charge virale élevée, contre 95% parmi ceux du groupe “placebo”.
  • GRAVITÉ DES SYMPTÔMES – S’agissant de la gravité des symptômes, une différence significative en faveur du groupe “ivermectine” a également été observée, sur la base de l’échelle d’évaluation de la progression de la maladie de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le groupe “placebo” a atteint un score de 105 contre 30 pour le groupe “ivermectine”, ce qui signifie des symptômes plus légers pour ces derniers.
  • EFFETS INDÉSIRABLES GRAVES – Aucun événement indésirable grave n’est survenu lors de l’essai.

Selon Resilients.tv, “ces résultats ne sont pas du tout choquants si on les compare à ceux des autres essais contrôlés randomisés portant sur l’efficacité de l’ivermectine en prophylaxie. Cette étude ne fait que confirmer les données disponibles.” Covidhub  avait également détaillé les raisons de son efficacité face au covid, dans un article intitulé “Voilà pourquoi l’ivermectine est efficace“.

Molécule primée puis dénigrée

Pour mémoire, l’ivermectine est une molécule connue faisant partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS. Sa découverte comme anti-parasitaire dans les années 70 a fait l’objet d’un prix Nobel en 2015 et des centaines de millions de personnes en ont pris depuis.

Durant la crise Covid, ce médicament avait été publiquement dénigré par des campagnes ciblées probablement financées, et présenté comme un traitement pour les chevaux. Pour rappel, la plupart des autorisations de mise sur le marché des vaccins était soumises à la contrainte qu’il n’existe aucun autre traitement contre le Covid. L’ivermectine était donc un produit de substitution aux injections à ARN messager. Gênant.

En Suisse, le Dr Arturo Perez avait administré avec succès l’ivermectine en milieu hospitalier à plusieurs centaines de patients, avant de devoir arrêter sous pression de l’administration. Dans un entretien donné à Radio Libre en juillet 2022, il disait avoir constaté une dégradation de l’état de ses patients après l’interruption du traitement à l’ivermectine.

Les utilisateurs de ce remède espèrent que cette nouvelle étude fasse son chemin jusqu’aux bureaux des autorités sanitaires, afin qu’elles révisent leurs recommandations.

Analyse de Resilients.tv

Sources