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Vaccination : la persuasion des Suisses à coups de millions

Notre éditorialiste Christian Campiche décrit l'entreprise d'endoctrinement orchestrée selon lui par nos autorités grâce aux concours de boîtes de communication spécialisées.

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La loi liberticide et le marionnettiste

PAR CHRISTIAN CAMPICHE

Le Conseil fédéral trouve que les Suisses ne sont pas assez vaccinés. Le 28 novembre le peuple est invité à approuver la loi Covid, à savoir l’institutionnalisation du traçage. Jusqu’ici les Suisses ont été sages mais pas assez. Beaucoup trop se rebiffent encore, manifestant dans la rue mais surtout en déclamant leur mauvaise humeur sur les terrasses des bistrots ou ailleurs, là où la force publique ne les surveille pas. A ce jour.

Un non dans les urnes est le cauchemar de Berne. Passe encore que la Suisse snobe le passeport étoilé. Mais un pied de nez adressé à l’infaillible OMS, jamais! Que diraient les organisateurs du Forum de Davos, eux qui voient l’avenir du monde en blanc et noir? Blanc comme le passe des invités au prochain raout, du 17 au 22 janvier prochain. Noir comme le drapeau pirate de la fronde altermondialiste.

Le gouvernement sait que pour dormir sur ses deux oreilles, pour faire passer la pilule d’une loi ô combien liberticide, il a besoin d’une très large majorité de vaccinés. Il croit aux vertus de la physique: la foule attire la foule. Risquons une nouvelle fois la métaphore utilisée dans ces colonnes au début de la crise sanitaire: on dirait que nombre de décideurs appliquent le principe de Dracula. Dans son château hanté, le vampire des Carpates organise régulièrement un bal. Au début il n’y a personne, à la cinquième édition la salle pavée de carreaux marbrés est pleine. Remplie des victimes du suceur de sang. Une fois mordues, elles n’ont plus la volonté nécessaire pour s’affranchir du piège. Elles sont autant de prédateurs qui partiront à leur tour à la chasse de gorges innocentes pour y planter leurs crocs. A la fin de l’histoire, leur chef Dracula est le maître du monde.

Pour emporter l’adhésion de la population, le Conseil fédéral a choisi d’investir 15 nouveaux millions dans la communication, nous apprend la presse dominicale. Cette somme s’ajoute aux dizaines de millions déjà dépensés à ce jour, dans le même esprit.

Ce que l’article ne dit pas c’est que la maison zurichoise, Rod Kommunikation, désignée pour orchestrer cette opération de séduction a été rachetée il y a deux ans par le groupe Farner, un mentor de la persuasion politique, zurichois lui aussi. L’équivalent des grands spécialistes de la branche « spin doctors » aux États-Unis où ces « doreurs d’image » font la pluie et le beau temps à la Maison Blanche et au Capitole.

Le moins que l’on puisse dire est que la morale ne les étouffe pas. Chez Tallandier vient de paraître «Les maîtres de la manipulation – Un siècle de la persuasion de masse ». Les techniques de persuasion moderne, écrit l’auteur, le chercheur français David Colon, « reposent presque systématiquement sur des dispositifs qui abolissent le libre-arbitre, annihilent le jugement personnel et soumettent à leur insu les individus à la volonté des maîtres de la manipulation ou de leurs commanditaires».

Grande ordonnatrice de la vaccination, l’industrie pharmaceutique figure dans le lot des bénéficiaires privilégiés des services de ces marionnettistes du mental des peuples.

  • Lien vers l’article original sur Infoméduse : cliquer ici.