France: la traque des lanceurs d’alerte

Montrer des faits et des chiffres qui démentent le discours officiel peut coûter très cher. Témoignages de scientifiques et médecins.

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Photo: Dr Laurence Kayser, Vincent Pavan, Dr Benoît Ochs

par Covidhub

Démontrer les failles et les conséquences parfois dramatiques des politiques sanitaires contre la crise covid… voilà qui peut coûter très cher à celles et ceux qui affirment publiquement leur avis divergent.

Vincent Pavan et Emmanuelle Darles, enseignants chercheurs, les Dr Laurence Kayser et Benoît Ochs, l’ancien dentiste Jean-Pierre Eudier, président de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV), ainsi que d’autres intervenants ont présenté des témoignages parlants lors d’une réunion publique le 13 janvier 2023, à Domancy près de Sallanches (Haute-Savoie).

Un point de vue différent qui déclenche une menace

Procédures disciplinaires, intimidation, menaces, pressions, diffamation, insultes publiques de la part de médecins de plateaux, vols d’ordinateurs, sabotage de voiture: c’est le lot de bien des lanceurs d’alerte. Alors que dans l’exercice de leurs compétences, ils ne font que mettre le doigt sur des incohérences factuelles qu’ils constatent, et qui ne correspondent pas au discours rassurant des autorités.

Mort subite d’un avocat des opposants et des victimes de vaccins

La LNPLV vient d’apprendre avec stupeur la mort subite de son avocat, Philippe Autrive, âgé de 64 ans, le 22 janvier 2023, d’une crise cardiaque, en se promenant en forêt.

Il est bien sûr top tôt pour connaître les causes du décès. Avocat au Barreau de Paris, Philippe Autrive défendait des victimes de vaccins, le droit de prescription des médecins, entre autres.

Il avait notamment porté plainte, pour la LNPLV :

contre Karine Lacombe, pour ses propos tenus sur la Vitamine D

contre Jérôme Salomon, directeur général de la santé, et contre la société Citwell et son président Laurent Penard, pour favoritisme, en lien avec la gestion des stocks de masques durant la crise covid

contre Laurent Fabius, Victor Fabius et Maël de Calan, au sujet des relations entre Mc Kinsey et des institutions publiques, de possibles conflits d’intérêts, éventuelle prise d’intérêts illégale et trafic d’influence.

Me Autrive avait participé au débat animé par le média indépendant Nexus (à partir de 2h40) suite à une projection du film «Effets secondaires: la face cachée des vaccins», en présence notamment du Pr Perronne en février 2022.

Il a écrit un roman, Au péril de ma vie, restez prudent. Assassinats de scientifiques, scandale pharmaceutique, manipulations et leurres surgissent autour d’Antoine, avocat soudain propulsé dans l’univers cruel des labos… https://avocat-autrive.com/le-roman/

Trois cambriolages chez Vincent Pavan

Vincent Pavan, enseignant chercheur, mathématicien, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille, a été suspendu pendant un an par son université, et reçoit la moitié de son salaire, conséquences de ses prises de position au cours de la crise covid.

Il a refusé de porter le masque et dénonce depuis de nombreux mois, notamment au sein du collectif Réinfo Liberté dont il est le président, et du Conseil scientifique Indépendant, les effets secondaires des injections covid, ainsi qu’une corruption mathématique des données communiquées par les autorités de santé.

Vincent Pavan a été victime de trois cambriolages, les voleurs savaient apparemment ce qu’ils voulaient : son ordinateur.

Les ressorts du «totalitarisme en marche»

Vincent Pavan a co-écrit avec Ariane Bilheran Le débat interdit, paru en mars 2022. Leur second ouvrage sort en mars 2023: Le totalitarisme en marche, aux Editions Trédaniel.

Il a détaillé dans sa présentation (19e min de la vidéo) les structures du totalitarisme au cours de l’histoire: «C’est quand de manière extrêmement autoritaire, l’Etat s’approprie votre corps et que votre corps ne vous appartient plus. La première forme du totalitarisme est lorsqu’on nous impose des injections.

Les Français, dès leur naissance, sont pris dans un processus d’appropriation de leur corps via l’obligation des 11 vaccins pour les enfants, explique-t-il. Alors que le Code de Nuremberg rappelle que chacun a la souveraineté de son corps. Nul ne devrait pouvoir imposer une injection, d’autant plus en phase d’expérimentation. Il décrit l’idéologie poursuivie par les élites: le transhumanisme, soit le fait de devenir un homme «augmenté», à commencer par le port du masque.

Emmanuelle Darles alerte sur la santé des enfants

Emmanuelle Darles est docteur d’État en informatique et enseignante-chercheuse à l’université de Poitiers. Depuis septembre 2020, elle analyse les chiffres disponibles dans les bases de données officielles afin de mettre en lumière l’impact des mesures sanitaires sur les enfants et les adolescents.

Elle a produit différentes études avec Vincent Pavan, afin de déceler des signaux d’alerte sur la santé des enfants (masques, vaccins Covid). Tous deux ont été auditionnés durant la commission d’enquête parlementaire sur les effets secondaires des injections covid. Elle est l’auteur du livre Ne touchez pas à nos enfants.

Voiture sabotée

Emmanuelle Darles a été convoquée le 11 janvier 2023 par la Commission de jugement du Conseil de discipline de l’Université où elle enseigne. Elle devrait être fixée en février. Elle a également été victime d’un sabotage de sa voiture, selon son garagiste, qui aurait pu mettre en danger la vie de ses enfants.

La question se pose : qui aurait intérêt à faire taire ces professionnels qui se mobilisent pour faire respecter un élémentaire principe de précaution de la population?

Un effet grave sur 200 injections

A la rencontre du 13 janvier (40e min de la vidéo), Emmanuelle Darles a précisé qu’il y a quelques mois, elle a pu avoir accès aux données brutes de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).

L’ANSM, rappelle-t-elle, est passée à côté des scandales Médiator et Lévothyrox; maintenant, elle passe à côté des effets indésirables des injections covid.  Emmanuelle Darles parle d’un effet grave découvert pour 200 injections, ainsi que d’un biais de sous-déclarations des effets secondaires qu’il conviendrait de multiplier par 40 pour avoir une idée de l’étendue des dégâts.

Enorme excès de décès

Plus de 62 % des effets secondaires graves surviennent le jour même de l’injection, il est à noter également un pic à 21 jours suivant la vaccination covid. 2228 décès apparaissent dans les données, l’ANSM en affichent 30% de moins.

Les morts finissent par se voir. Les pompes funèbres sont prises d’assaut. Son ex belle-famille, qui a une entreprise funéraire, lui a confié que c’est la première fois en vingt ans d’entreprise qu’ils voient ça, notamment au niveau des décès d’enfants.

Nombreux effets graves sur les enfants

Parmi les principales causes : mort inexpliquée et subite. 892 cas d’effets secondaires graves ont été déclarés pour des enfants de zéro à 18 ans. Les myocardites et péricardites représentent 15% de l’ensemble de ces cas. En rétablissant le biais de sous-déclaration, un adolescent sur 1’000 vaccinés aurait déclaré une myocardite.

Il n’est pas précisé si les enfants décédés étaient vaccinés. 62 % des enfants hospitalisés et 18 enfants décédés avaient une comorbidité. Ces injections seraient 555 fois plus mortelles que le covid pour les enfants de moins de 9 ans, 130 fois pour les enfants de 12 à 19 ans.

Emmanuelle Darles rappelle que Pierre Chaillot et Laurent Toubiana ont demandé la mortalité par statut vaccinal à Santé publique France qui leur a répondu qu’ils n’avaient pas les données. Alors même qu’ils continuaient à affirmer que les personnes vaccinées étaient moins hospitalisées. Sur quelles bases ?

Les patientes vaccinées d’une gynécologue: explosion de troubles

Laurence Kayser, gynécologue belge depuis 25 ans (1h20), est également porte-parole du collectif Où est mon cycle.

Au début de la déclaration de pandémie, les médecins ont reçu l’instruction de fermer leur cabinet. Laurence Kayser n’a pas obéi et s’est occupée de femmes qui avaient besoin de soins d’urgence, qui auraient dû être traitées à l’hôpital, pour des cas de pathologies classiques.

Elle a traité avec succès de nombreux patients du covid. Depuis que ses patientes ont reçues plusieurs doses de vaccins, elle décrit une explosion de troubles de toutes sortes : AVC, thromboses, embolies pulmonaires, crises cardiaques, un effondrement de l’immunité comme elle n’en avait jamais vu, flambée de maladies auto-immunes, résurgence de cancers foudroyants, zonas, méningites, troubles du cycle, fibromes à croissance extrêmement rapide, endométrioses, cancers du sein et de l’utérus, polypes, retour de saignements chez des ménopausées, jeunes de 18-23 ans qui n’ont plus de menstruations pendant 6 à 10 mois. Egalement des femmes enceintes avec fausses-couches, retards de croissance intra-utérins chez les bébés, décollement placentaire, morts foetales à terme, Elle sait que ses confrères le remarquent aussi.

Maltraitance des victimes

Les femmes victimes d’effets secondaires post-vaccinaux souffrent également de la maltraitance du corps médical à leur encontre. Les règles hémorragiques constituent le 2ème effet secondaire ayant été reconnu par l’Agence Européenne du Médicament (EMA).

Laurence Kayser rappelle l’importance de prendre soin de ces femmes qui ont été lésées. Elle a participé à l’écriture du livre du collectif Où est mon cycle qui a recueilli 10’000 témoignages depuis le 1er janvier 2022, soit plus de
800 par mois.

vidéo de témoignages de femmes qui ont des troubles menstruels

Laurence Kayser a été dénoncée suite à ses prises de position lors d’une grande manifestation en Belgique. Elle a été auditionnée en commission d’enquête le 18 mai 2022 par 3 médecins du conseil de l’ordre et un magistrat, elle est sans nouvelles à ce jour.

Elle a été discréditée sur les réseaux sociaux, censurée notamment pour avoir partagé un document officiel de Pfizer sur les effets secondaires post-vaccinaux à surveiller.

Vincent Pavan (1h40) rappelle que cela fait bientôt 500 jours que des soignants et autres professionnels sont suspendus, dans des «conditions scandaleuses», sans salaire, pour avoir refusé ces injections expérimentales.

Le Dr Benoît Ochs: comment refuser de soigner un malade?

Benoît Ochs, médecin du Luxembourg, témoigne qu’il ne peut pas refuser un patient qui a besoin d’aide. Comment accepter que les lois aient été changées pour leur interdire de prendre soin des autres, d’utiliser les médicaments de leur choix ?

Au Luxembourg, les médecins ont été grassement payés pour ne pas rendre visite à leurs patients à domicile. Benoît Ochs a été suspendu pendant un an parce qu’il n’a pas obéi, il a continué à soigner.

Il a demandé aux journalistes à la sortie de l’audience: «Selon vous, qu’est-ce qui est le plus important, la situation des médecins dans mon cas… ou le fait que ce vaccin soit apparemment plus dangereux que la maladie qu’il est sensé combattre ?»

Il est de nouveau convoqué au tribunal en février 2023 parce qu’il a dit, dans une vidéo que si un médecin vaccine un enfant qui subit des effets secondaires, le médecin engage sa responsabilité personnelle. Il ne pourra pas la reporter sur celle du ministère. Il a ajouté que des parents vont porter plainte contre les médecins qui ont vacciné. Conclusion de l’ordre des médecins luxembourgeois : Benoît Ochs aurait traité ses confrères de criminels !

Laurence Kayser rappelle qu’en 1946 des médecins ont été jugés et condamnés pour avoir réalisé des expérimentations médicales.

L’action des Mamans Louves

Magalie, porte-parole du Collectif national des orthophonistes (59e min de la vidéo), qui ont étudié les conséquences du port du masque sur le développement des enfants, représente aussi les Mamans Louves, qui défendent l’intérêt supérieur des enfants, ainsi que l’autorité parentale.

De nombreux professionnels et institutions ont alerté sur les conséquences délétères des mesures sanitaires sur la santé physique et psychique des enfants. Des centres hospitaliers universitaires ont décrit une situation dramatique d’enfants qui faisaient des tentatives de suicide dés l’âge de 6 ans.

Les Mamans Louves en ont informé le pouvoir en place et n’ont jamais eu de réponse à leurs courriers. Les enfants ont dû mettre les masques, ils ont passé des tests à chaque fois que quelqu’un était contaminé, ils ont été isolés puis il y a eu du chantage à la vaccination avec le pass sanitaire dès 12 ans, de la propagande pour la vaccination à l’école.

Ce qui ressort d’un bilan des données de la société française de pédiatrie relevé par les Mamans Louves, c’est qu’il y a plus de morts d’enfants par suicide chez les 6-14 ans que du covid pendant cette crise. Cette synthèse a été adressée à la rentrée 2022 aux membres du gouvernement, parlementaires, élus locaux, établissements scolaires. Les Mamans Louves ont mis en place un soutien pour les enfants avec des psychologues appelé Colibris.

Des membres du collectif des Elus pour la liberté fondamentale

Luc Patois, maire de Marcellaz, exprime que la situation politique est cadenassée et que ces maires font ce qui est en leur humble pouvoir notamment pour réclamer la réhabilitation des soignants suspendus, alors que les communes et hôpitaux en manquent cruellement.

Charlotte Boettner, maire de Villy-le-Pelloux, a révélé que les maires ont très vite été témoins du délitement de la société via notamment l’explosion des violences conjugales et familiales pendant les confinements. Les enfants, jeunes et adultes qui allaient de plus en plus mal. Le déclencheur de leur mobilisation a été l’instauration du pass sanitaire.

Elle rappelle que les maires n’ont pas été élus pour scanner des gens mais pour faire respecter les valeurs que sont la liberté, égalité et fraternité. La Haute-Savoie est terre de résistance. Elle ajoute que la santé ne peut pas être le bien au dessus de tout qui nous fasse sacrifier toutes nos libertés acquises. Elle a vu beaucoup d’élus qui ont fait du zèle, qui en ont rajouté aux mesures imposées.

De plus en plus d’élus pensent comme eux, mais n’osent pas s’afficher. Ces maires sont désemparés par cette situation qu’ils dénoncent comme scandaleuse, soit le fait de voir qu’autant de gens manquent de médecins pour se faire soigner, alors que des soignants continuent à être maintenus suspendus, sans salaire. Incompréhensible.

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