Le journaliste Ivan Rioufol raconte son itinéraire de «paria»

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Aujourd’hui, un peu partout, des journalistes se découvrent subitement une vocation «critique» contre les mesures sanitaires, après deux ans de silence radio ou de connivence avec les pouvoirs politiques et médicaux.

Il faut reconnaître à Ivan Rioufol, du Figaro, le courage d’avoir traversé, bien seul, le désert de la crise Covid, de confinements à répétition, de revirements gouvernementaux, de pass sanitaire puis vaccinal, en exprimant ses critiques et ses doutes face aux ricanements du sérail politico-médiatique français (y compris ses collègues du Figaro).

Dans son livre «Journal d’un paria» (Éd. L’Artilleur), Rioufol se montre très acerbe contre le «totalitarisme hygiéniste».

Amalgame habituel entre extrême-droite et antivax

Il règle aussi ses comptes avec ceux qui l’ont traité d’antisémite, avec l’amalgame habituel extrême-droite + antivax, après qu’il ait de façon peut-être maladroite fait allusion aux mesure “hygiénistes” nazies dans le ghetto de Varsovie. Il a eu beau ajouter qu’il se gardait évidemment de mettre les mesures anti-Covid sur le même pied que la persécution des Juifs, il est resté dans le collimateur d’associations israélites et de la presse de gauche.

Se situant clairement à droite, Rioufol ne ménage pas ses critiques contre la gauche pour son suivisme quasi-religieux de la politique sanitaire restrictive du gouvernement.

Ivan Rioufol est interviewé par l’agence internationale russe Sputniknews. En France, affirme Wikipédia, cette agence est considérée comme “proche de  l’extrême-droite et complotiste”. Il faut savoir cependant que Wikipédiia n’est pas neutre non plus et affuble systématiquement les acteurs critiquant les politiques anti-Covid de l’étiquette “controversé” et met en doute leurs diplômes ou compétences.

Ce qui explique que depuis deux ans, Sputnik et RT (Russia Today) ont été parmi les seuls médias à donner la parole aux dissidents.

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