Chercheur au CNRS, le sociologue Laurent Mucchielli a mené avec 50 experts de différentes disciplines une contre-enquête sur la «Doxa du Covid», un narratif officiel qui repose sur quatre axiomes «totalement non scientifiques» :
1) Nous sommes gravement menacés par un virus mortel
2) Il n’y a aucun traitement pour le soigner
3) Un confinement généralisé sauvera des millions de vies
4) Un vaccin sera la seule délivrance possible.
Mucchielli, dans deux ouvrages détaillés (1), démonte ces «mensonges scientifiques» :
1) Le virus n’était pas particulièrement dangereux, sauf pour des personnes à risque qu’il fallait protéger
2) De nombreux traitements efficaces et bon marché (hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, vitamine D et C, zinc…) ont été discrédités et interdits au grand dam de médecins qui les utilisaient avec succès
3) Plutôt que de sauver des vies, confinements, masques et autres mesures contraignantes ont créé d’énormes ravages sanitaires, économiques et sociaux
4) Les chiffres démontrent aujourd’hui l’inefficacité des vaccins ARNm, ainsi que leurs graves effets secondaires et une surmortalité dans une proportion inégalée.
Mais ce château de cartes ne s’écroule toujours pas. Pourquoi? Parce que les scientifiques et voix critiques qui avancent les preuves de son invraisemblance ne sont ni écoutés ni publiés.
La démission du 4e pouvoir
La cause de cet autisme collectif, c’est avant tout la démission du 4e pouvoir, les médias soumis aujourd’hui à une triple dépendance selon Mucchielli :
1) Rachetés les uns après les autres par des banques et des milliardaires
2) Subventionnés directement ou indirectement par les pouvoirs publics, qui alimentent aussi les agences de presse AFP, Reuters, AP
3) Contrôlés par les géants du numérique comme Google et Facebook (moteurs de recherche biaisés, censure et «fact-checking» discréditant toute voix dissidente).
La prise de distance, la curiosité, l’enquête, l’investigation, l’esprit critique, le débat contradictoire ont pratiquement disparu sur de nombreux enjeux. Les journalistes sont devenus des communicants répétant des infos préparées par d’autres. Il s’agit clairement d’un suicide de leur profession, qui cède sa place aux infos formatées par les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).
Se regrouper face à la pensée unique
Les autres contre-pouvoirs – parlements, justice, universités – ont également failli à leur mission de contrôler les actions gouvernementales, influencées par les puissances financières.
Le seul espoir de contrer cette «Mcdonaldisation du monde» réside dans le regroupement de ces milieux professionnels mis de côté, pour s’entraider en résistant à l’érosion des libertés et à l’uniformisation, conclut le chercheur.
(1)
• La Doxa du Covid : Tome 1: Peur, santé, corruption et démocratie (janvier 2022)
• Tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise du Covid (septembre 2022), Éd. Eoliennes
https://www.laurent-mucchielli.org/
- Voir la vidéo sur notre canal Covidhub TV sur Crowdbunker
- Voir aussi dans le magazine Nexus: Vers un journalisme de soumission?
