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Omicron conçu en laboratoire, selon des chercheurs japonais

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La question reste de savoir qui aurait pu diffuser cette souche qui a remplacé les plus dangereuses. Un secret encore très bien gardé. L’hypothèse d’une fuite de laboratoire officiellement admise aux États-Unis.

Alors que l’éventualité d’une fuite de laboratoire à l’origine de la pandémie a été longtemps réfutée et cataloguée comme une théorie du complot, certaines autorités américaines ont commencé à prendre au sérieux cette piste en 2023.

C’est le cas du Département de l’énergie américain en février, cité par le Wall Street Journal, qui la présente comme la plus probable d’après de “nouvelles informations”. En mars, c’était au tour du FBI sur CNN de pencher en faveur d’une origine humaine du virus.

Plus tard en septembre, le New York Post révélait qu’un lanceur d’alerte a affirmé sous serment devant le Sénat américain que la CIA a versé de grosses sommes d’argent à six des sept analystes expérimentés auxquels l’agence avait donné la mission de déterminer l’origine du virus pour qu’ils modifient leurs conclusions et parlent publiquement d’une “incertitude”. Alors qu’ils avaient en réalité conclu à partir des données qu’ils avaient à disposition que l’explication la plus probable était que le SARS-CoV-2 s’était bel et bien échappé du laboratoire de Wuhan en Chine.

Cette intervention de la CIA pourrait s’expliquer par le fait que les États-Unis, malgré un moratoire sur leur sol, ont continué de financer des travaux de recherche sur les modifications du SARS-CoV-1 – les fameuses recherches de “gain de fonction” – justement dans ce laboratoire de Wuhan en Chine. Des documents officiels antérieurs au Covid montrent que ce laboratoire avait été l’objet de critiques sérieuses concernant sa sécurité.

L’affaire est toujours en cours devant le Sénat et pourrait ternir la réputation de l’agence et des nombreux “fact-checkers” qui se sont obstinés à décrédibiliser cette hypothèse, ainsi qu’à remettre en question la pertinence de la censure de Google ou Facebook.

L’étrange filiation d’Omicron

Dès son apparition, Omicron – en rouge dans l’arbre généalogique viral ci-dessous – a soulevé beaucoup d’interrogations.

Identifié fin novembre 2021 en Afrique du Sud, il semble avoir évolué de manière isolée à partir d’un prédécesseur qui n’était lui-même plus en circulation depuis un an. Omicron est pourtant très vite devenu dominant et présente à lui seul le double de mutations de sa protéine de pointe par rapport aux variants “classiques”.

Tous les variants des autres souches – représentés ci-dessous par les points non rouges – ont évolué lors de mutations progressives, ce qui est usuel pour un virus.

Les Japonais découvrent une série de sous-variants qui n’ont pas pu émerger naturellement

Nos résultats nous laissent à penser que ces sous-variants sont issus d’une expérimentation. Prof Miyazawa

Les sous-variants d’Omicron présentent les caractéristiques d’une expérimentation systématique en laboratoire.

En étudiant environ 400 sous-variants d’Omicron dans le monde entier, les professeurs Atsushi Tanaka et Takayuki Miyazawa ont découvert des modifications systématiques qui ne peuvent pas se produire lors de mutations naturelles.

Les résultats de leur analyse ont été publiés pour la première fois en août 2023 dans une étude qui a actuellement passé le cap de l’évaluation par les pairs.

Le code génétique de la protéine de pointe est constitué de plusieurs parties fonctionnelles. Dans une mutation naturelle, si une de ces parties disparaît, les descendants de ce sous-variant ne devraient, eux non plus, plus posséder cette partie.

Or, ce qu’ont observé les chercheurs japonais, c’est que les différentes parties constitutives de cette protéine de pointe ont été enlevées une à une pour créer autant de sous-variants qui ne peuvent pas être le parent l’un de l’autre. C’est ce qui crée cet effet d'”escalier” dans le tableau ci-contre, un motif observé pour les trois sous-catégories BA 1, BA 1.2 et BA 2.

Pour illustrer, c’est comme si on observe des lézards une fois sans queue, une fois sans patte avant gauche, une fois sans patte arrière gauche, une fois sans patte avant droite et une fois sans patte arrière droite : impossible de déterminer qui est l’ancêtre de qui.

Les chercheurs affirment que ce phénomène fait plutôt penser à une pratique usuelle de génétique inverse afin de tester l’effet de différentes mutations, en enlevant un groupe de gènes après l’autre. Nous n’aurions ainsi pas affaire à des sous-variants dérivés les uns des autres, mais à 400 sous-variants créés en parallèle en laboratoire, comme l’a confirmé le Professeur Miyazawa à la télévision japonaise :

 

“Omicron, c’est le vaccin que nous avons échoué à faire”

Dans un entretien donné à 20 Minutes (Suisse) en février 2022, le Dr Alessandro Diana, vaccinologue et expert à Infovac affirmait:

Encore une fois, merci Omicron. C’est le vaccin que nous avons échoué à faire. Il est venu nous sauver des complications du variant Delta, car il est intrinsèquement moins dangereux. On a eu cette chance dans le malheur.

Conscient de l’improbabilité d’une dissémination accidentelle simultanée de tous ces variants semblant synthétisés artificiellement, la prochaine question qui vient à l’esprit est de savoir qui aurait procédé à une telle opération et dans quel but?

Là, la génétique n’apporte aucune réponse définitive.

Ces variants ont-ils été délibérément disséminés dans le monde ?

En mettant toutes ces pièces du puzzle ensemble, nous pourrions spéculer sur la recherche en laboratoire d’un antidote au SARS-CoV-2 sous la forme d’une souche moins dangereuse pour l’homme. Une telle recherche étant expérimentale et la peur du SARS-CoV-2 atteignant son paroxysme en 2020, il est clair qu’elle n’aurait pas pu être entreprise ouvertement.

Ce que l’on peut observer, c’est que la plupart de ces sous-variants de l’étude proviennent des États-Unis. Un pays qui a les capacités de recherches et logistiques nécessaires, à l’échelle mondiale.

Une autre anomalie relevée par les chercheurs japonais est que les mutations étaient toutes des mutations fonctionnelles (ou non-synonymes), alors que naturellement nous aurions dû aussi observer des mutations dites “synonymes”, c’est à dire qui ne changent rien au comportement du virus en termes de contagiosité ou dangerosité.

À moins qu’un nouveau lanceur d’alerte ne dévoile des détails inédits, l’origine d’Omicron restera probablement un secret très bien gardé, dont le public ne pourra que deviner les contours à la lumière d’études comme celle de ces chercheurs japonais.

L’engagement sur la durée du Prof Miyazawa

Ce n’est pas la première fois que le chercheur japonais lance l’alerte autour de la crise du Covid.

En 2022, il avait révélé que les chercheurs qui souhaitaient analyser les composants des vaccins Covid étaient menacés d’emprisonnement car les contrats de confidentialité signés entre le gouvernement et les fabricants interdisaient ce genre de recherches. Voici l’extrait de son intervention, sous-titrée en français, lors d’un symposium à l’Université de Kyoto :

Sources

Japanese Scientists Find Indisputable Evidence That ALL COVID Variants Are Man-Made