OMS: des chercheurs polonais sonnent l’alerte

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(D’après les informations de France Soir) Le 22 avril dernier, l’Association des médecins et chercheurs indépendants polonais s’est réunie à la Maison de la presse de Varsovie afin de mettre en garde la population mondiale quant au projet de l’OMS : « Traité international sur la prévention des pandémies et la préparation à celles-ci ». Leurs débats d’une qualité exceptionnelle couvrent en détail l’ensemble de cette problématique, qui représente un défi majeur dans le processus actuel de globalisation.

Lancé par un groupe de travail d’Etats membres de l’OMS en décembre 2021, le projet a pour but de déboucher sur une « convention », un « accord » ou de faire émerger un « autre instrument international » renforçant la « prévention des pandémies et la préparation et la réaction à celles-ci ».

Vertueux sur le papier, risqué dans le contexte actuel

Si sur le papier, cet objectif collaboratif paraît vertueux, les scientifiques polonais alertent néanmoins sur les risques inhérents à ce programme. Selon eux, ce type de collaboration pourrait être la porte ouverte à la perte de souveraineté pour les pays, ainsi que le risque d’instaurer des états d’urgences amenant à la perte des libertés des citoyens, dès lors qu’une épidémie sera déclarée : « Que va-t-il se passer quand le chef de l’OMS va appuyer sur le bouton ‘pandémie’ ? Aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à ces questions, pour faire prendre conscience aux Polonais d’un réel danger pour leur liberté civique », explique Anna Kurkowska, présentatrice de la conférence de presse.

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Ne rejetant aucunement les bienfaits potentiels d’une collaboration internationale au sujet de la gestion des futures pandémies, les intervenants de cette conférence se méfient toutefois des recommandations de l’OMS, notamment depuis sa gestion de la crise du Covid-19.

Conflits d’intérêts exacerbés

Ces médecins et chercheurs insistent particulièrement sur leur indépendance. Leur manque de confiance en l’OMS provient principalement des conflits d’intérêts qu’ils dénoncent entre les membres de l’organisation et les grands laboratoires pharmaceutiques, producteurs des vaccins, entre autres. Ainsi, les Dr Sienkiewicz, Emilia Sykut-Domanska, Tarnawa-Gwozdzc, ou encore la directrice de « The Evidence-Based Medicine Consultancy », Tess Lawrie, reviennent sur le financement de l’organisation fondée en 1948, ou encore sur la censure des médias et chercheurs opposés à son discours depuis deux ans.

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Les négociations sur le contenu du traité n’ont pas encore eu lieu. Cependant, des intervenants font d’ores et déjà valoir certaines recommandations. Représentant de l’Institut de la Justice et de la Citoyenneté au Costa Rica, Dustin Bryce propose : « Aucun traité ne sera concluant — et ceci concerne également l’OMS — s’il dispose d’un pouvoir juridique exécutif ou législatif pouvant violer la Constitution d’une nation, ou ses écritures définissant son indépendance législative. La persécution et la censure de différentes opinions, par rapport à l’engagement de personnes vis-à-vis de la science, est interdite. Le débat libre et transparent sera protégé par la loi, il sera créé dans le but d’assurer les intérêts publics. »

Ce projet de traité international n’a pas fait grand bruit en Europe. Cela étant, plusieurs chercheurs français prévoient d’organiser un colloque pour débattre de la question de la souveraineté national des pays face à cette réflexion de l’OMS. Le travail des experts polonais constitue un grand pas dans ce sens.

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