Covidhub est devenu essentiel.news le 8 avril 2024, découvrez pourquoi.

PayPal séquestre abusivement les dons versés à Covidhub

Des milliers de francs bloqués. Une décision illégale qui renforce la méfiance contre cette plateforme, dont l'actionnaire principal est lié à Pfizer

Partager

par Jean-Dominique Michel, co-fondateur et référent en santé publique de Covidhub.ch

Covidhub a lancé le 14 décembre une campagne de levée de fonds pour pouvoir poursuivre ses activités, de plus en plus largement suivies par le public des pays francophones. Est-ce la raison pour laquelle Payspal, que nous avions choisi pour simplifier les opérations, a décidé de bloquer (et même supprimer) notre compte, annonçant au passage séquestrer nos avoirs pendant 180 jours. Décision selon nos avocats parfaitement illégale au regard du droit suisse, relevant du délit pénal d’appropriation illégitime.

Nous avons bien sûr aussitôt changé de plateforme de paiement.  Nous invitons nos sympathisants à faire connaître cette forfaiture et à la dénoncer publiquement. Et nous étudierons l’opportunité de déposer plainte pénale contre Paypal début janvier (voir plus de détails à la fin de cet article).

Abus de pouvoir des géants d’Internet: la liste s’allonge

  • Les inconduites et abus de pouvoir des acteurs du Big Tech (GAFAMs et consorts) atteignent désormais des niveaux stratosphériques. Appelés à se justifier devant un tribunal américain, les représentants de Facebook ont bien dû admettre que leur politique de “fact-checking” relevait de la pure et simple opinion (article en anglais): cliquer ici.
  • Le très prestigieux British Medical Journal s’est pour sa part jugé “erronée, incompétente et irresponsable” la politique de Facebook, suite à la censure d’un de ses articles relevant les manquements graves à la recherche de la part de Pfizer pour son pseudo-vaccin. “Le British Medical Journal dénonce le « fact-checking » mensonger de Facebook” sur Anthropo-logiques.org : cliquer ici.
  • On avait appris en cours de route qu‘Anthony Fauci, le très douteux “Mr Covid” américain, avait manigancé avec Mark Zuckerberg la-dite censure contre toutes nouvelles et articles scientifiques mettant en cause le “bien-fondé” des mesures de contrainte et de confinement ou encore présentant les réels risques et conséquences indésirables des injections géniques expérimentales en cours. Lire l’article du Daily Mail (en anglais) : cliquer ici.
  • Contrôle des médias prestigieux et organisations de journalistes. L’occultation de telles informations était déjà garantie dans les médias grand public par les subventionnements croisés des gouvernements et des fondations du philanthrope planétaire Bill Gates -estimés pour ces dernières à 320 millions de dollars, de quoi fermer bien des bouches et paralyser bien des plumes: “Revealed: Documents Show Bill Gates Has Given $319 Million to Media Outlets” sur MPN NEws : cliquer ici.

Les “Résistants” connus de plus en plus traqués

Nous avons, en tant que membres un peu en vue de la “résistance” à la dérive actuelle, observé des procédés qui ne sauraient relever du seul jeu des algorithmes. Avec deux compagnons de galère régulièrement censurées sur Facebook, le philosophe Michel Rosenzweig et le psychanalyste Christian Dubuis Santini, nous avons constaté que nous étions suivis par des garde-chiourmes qui intervenaient en épluchant nos partages et productions, avec un arbitraire faisant partie de toute répression totalitaire qui se respecte.

Avant cela, l’auteur de ces lignes avait observé comment une campagne de dénigrement systématique a été mise en œuvre à son encontre, malgré ou plutôt du fait de sa réputation honorable, par certains médias subventionnés dans différents pays.

La RTS (Radio télévision suisse, chaîne de service public) a ainsi cherché à dénigrer publiquement mon expertise en mai 2020, admettant plus tard suite à une plainte déposée devant le Conseil suisse de la presse sa réalité “reconnue par mes pairs” en santé publique. Tombant des nues (naïf que j’étais !), j’eus droit à de pareils traitements, absurdes et malveillants, de la part de l’Express en France (autour de la sortie de mon livre “Covid : anatomie d’une crise sanitaire” malgré une quinzaine de compte-rendus appréciatifs dans Paris-Match, le Figaro, l’Humanité, Marianne, les Échos, CNews, Sud-Radio, etc..) puis en Belgique de la part de la RTBF.

Le mentionnant pour les besoins de la cause, mon compte LinkedIn fut supprimé dans la foulée. La rigueur de mon travail documentaire est largement reconnue, peu importe : les articles scientifiques que je republiais (montrant déjà l’inutilité du port du masque contre le Covid comme des mesures de confinement) présentaient le grave tort, me fut-il annoncé, de “contrevenir aux règles de la communauté.”

Quand la science est censurée, c’est bel et bien qu’on est engagé dans une dérive totalitaire, la mésaventure me permit de le mesurer précocement. Exit donc mon compte (payant). Mes tentatives de raisonner les lampistes du réseau professionnel détenu par Microsoft se heurtèrent à un mur : la décision me répondait-on est “définitive et irrévocable”. Ce qui en français numérique indique qu’elle a été prise dans des étages décisionnels de l’entreprise qui n’ont rien à voir avec la relation à la clientèle ni à la question-prétexte du respect des conditions d’utilisation.

Avec une jolie pointe totalitaire puisque la plateforme ne m’a jamais cité les conditions auxquelles j’aurais contrevenu, se contentant de me renvoyer au document de quelques dizaines de pages. A moi de trouver en quelque sorte de quoi je m’étais rendu coupable !

Heureusement, je relisais L’Archipel du Goulag de Soljenitsyne pendant cette période, où l’on trouvait l’équivalent en infiniment plus grave bien sûr : les futurs déportés cueillis au réveil se voyaient signifier les articles auxquels ils avaient contrevenu… sans jamais se voir indiquer en quoi ni comment ni a fortiori offrir la possibilité de se défendre. Avec à la clé dix ans de camp.

Les ricanants qui aujourd’hui encore se gaussent de notre constat que nous avons basculé hors de l’Etat de droit – en invitant par exemple ceux qui le relèvent à aller faire un séjour en Corée du Nord – passent à côté de cette réalité que quand la bonne foi et le bon droit sont suspendus, il y a bel et bien du souci à se faire !

Or donc, maintenant, c’est Paypal qui s’y met

Nous avions hésité à opter pour cette plateforme. Comme avec d’autres acteurs majeurs du numérique, la question se pose en effet de savoir s’il faut mettre à profit les outils du système pour s’y opposer ou au contraire les boycotter. Entre idéalisme et pragmatisme, nous sommes trouvés en la matière au cœur d’un arbitrage éthique compliqué. Nous avions alors choisi de privilégier la simplicité d’utilisation de cette plateforme de paiement pour les dons que souhaitait nous faire notre lectorat. Malgré les signalements de lecteurs nous alertant sur des inconduites de Paypal, la réalité a semblé donner raison à ce choix incertain pendant les neuf premiers mois d’opération de Covidhub.

Nous avons le 14 décembre lancé une campagne de levée de fonds pour pouvoir poursuivre nos activités. Le fond de la question est qu’il n’existe pas de modèle économique viable pour notre site : la gratuité de l’accès au contenu est pour nous intrinsèque à notre projet de rendre largement accessible “l’information manquante” occultée ou censurée par les médias subventionnés. Ne voulant pas passer par des revenus publicitaires (et quelle entreprise s’y risquerait en un temps où énoncer la réalité est désormais clivant ?!), nous sommes conscients que Covidhub a vocation à être une émanation temporaire d’une communauté de personnes attachées à l’intégrité et à la bonne foi face à la dérive en cours. Et donc que la somme d’efforts que la générosité de quelques donateurs éclairés nous a permis de déployer jusqu’à ce jour ne fait sens que dans la mesure où le service que nous rendons à la communauté est apprécié et soutenu par celle-ci.

Ce fut très probablement l’élément déclencheur de la réaction abusive de Paypal.

Lequel décida donc de bloquer (et même supprimer) notre compte, annonçant au passage séquestrer nos avoirs pendant 180 jours.

Ce qui de l’avis de nos avocats est parfaitement illégal au regard du droit suisse, relevant du délit pénal d’appropriation illégitime.

Nous avons bien sûr aussitôt changé de plateforme de paiement.  Nous invitons nos sympathisants à faire connaître cette forfaiture et à la dénoncer publiquement. Et nous étudierons l’opportunité de déposer plainte pénale contre Paypal début janvier.

Pas question pour nous de tomber à notre tour dans une paranoïa symétrique à celle des acteurs de la dérive en cours, relevée par d’excellents auteurs : nous sommes et restons du menu-fretin en comparaison des géants qui orchestrent et tirent profit de la crise actuelle. Les bâtons dans les roues que nous rencontrons sont certainement plus systémiques que ciblés sur nos modestes personnes. ll n’en reste pas moins : les inconduites des grandes entreprises profitant de la crise qu’ils ont provoquées, assorties de multiples violations des droits individuels et publics, est un vrai problème autant qu’un scandale. Les conflits d’intérêt et les pratiques abusives sont aujourd’hui généralisées et à moins d’être payés par les-dits intérêts, c’est un devoir démocratique et citoyen de le dénoncer.

Certains de ces liens sont mis en lumière par Christian Campiche, rédacteur en chef d’Infoméduse, partenaire de Covidhub dans l’éditorial qui suit.

Pour conclure, nous pouvons relever avec philosophie que tout ceci est  très bon signe : si les intérêts douteux qui veillent au grain s’en prennent à une aussi modeste plateforme d’information que la nôtre, c’est bel et bien qu’elles sentent dans leur gonflement totalitaire à quel point leur position est fragile. Quand des puissants redoutent que soit montrée la réalité sous ses différentes coutures et combattent ceux qui s’y emploient, c’est que leur propre paranoïa les colmate dans leur peur d’être démasqués. Ce qui se produira tôt ou tard.

A bon entendeur.

Et MERCI à nos donatrices et donateurs pour leur magnifique soutien qui nous touche, nous honore et nous oblige !

 

Le principal actionnaire de Paypal investit aussi dans Pfizer

par Christian Campiche, le 23 décembre 2021

Quelques mois après sa création, le site covidhub.ch, dont infoméduse est partenaire, poursuit sa mission d’information en marge des courants dominants de l’actualité sanitaire. Un effort qui n’a pas été inutile puisque les moins de 35 ans en particulier ont voté majoritairement contre la Loi Covid lors de la consultation populaire du 28 novembre dernier. Déterminé à continuer l’aventure, Covidhub a lancé très logiquement un appel de fonds. Plusieurs milliers de francs ont été rapidement récoltés.

Le problème est que cet argent n’arrivera pas dans la hotte du Père Noël. Car PayPal fait des siennes. La plateforme de paiement en ligne américaine a interrompu abruptement les transactions. « Nous avons remarqué une activité sur votre compte qui n’est pas conforme à nos Conditions d’utilisation. Aucune carte ni aucun compte bancaire enregistré sur votre compte PayPal ne peut être supprimé ou utilisé pour ouvrir un nouveau compte. Vous pouvez toujours vous connecter et consulter vos informations personnelles, mais vous ne pouvez ni envoyer ni recevoir d’argent. Votre solde sera suspendu pendant 180 jours », écrit PayPal en guise d’explications.

Dans un communiqué publié sur son site, l’équipe de Covidhub n’a pas manqué de réagir, s’adressant à ses donateurs: « En droit suisse, ce séquestre relève d’un délit pénal. Sur conseil de nos avocats, nous les avons donc avertis que nous n’hésiterons pas à déposer une plainte à leur encontre s’ils ne nous restituent pas ce fruit de votre générosité dans les plus brefs délais. »

Dis-moi qui les finance, je te dirai pour qui ils travaillent? Pour en savoir un peu plus, infoméduse est allé se renseigner sur la structure du capital de PayPal. La société, on ne s’en étonnera pas, est détenue par plusieurs fonds d’investissement. L’actionnaire principal, avec près de 8% du capital, se nomme The Vanguard Group. Très intriguant, par contre, est le fait que ce même Vanguard Group, basé en Pennsylvanie, est également l’actionnaire principal (8,1% du capital) d’une certaine entreprise pharmaceutique… Pfizer, le fabricant de vaccins très souvent cité par Covidhub comme un exemple à ne pas suivre. Le monde est petit!