PETITION – « Non aux tests de masse et au port obligatoire du masque dans les écoles de Suisse ! »

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Signer maintenant cette pétition ici >> https://schuetzt-die-kinder.ch/fr/#unterschreiben

Contexte, sourcé du site : https://les-amis-de-la-constitution.ch

Depuis février 2021, plusieurs cantons suisses procèdent à des tests de masse effectués à tous les degrés scolaires. Selon divers témoins, le 29 janvier dernier déjà, l’école primaire du Maihof à Lucerne a procédé sans annonce préalable à des tests de masse par écouvillonnage nasal, qui ont été considérés comme une atteinte inacceptable à l’intégrité physique des enseignants et des enfants. Le canton de Zoug envisage de faire tester par prélèvement de salive tous les élèves 12 à 18 ans deux fois par semaine, qu’ils présentent des symptômes ou non.

Dagmar Rösler, la présidente de l’organisation faîtière des enseignant·e·s suisses, prône l’extension des tests de masse à tous les cantons. Depuis août 2020, le port obligatoire du masque est devenu une réalité dans tous les établissements du degré secondaire II de Suisse. Ainsi, l’ensemble des élèves de 15 ans et plus doivent porter le masque durant 9 heures par jour. Certains cantons ont déjà étendu l’obligation du port du masque à l’école primaire et au degré secondaire I. Dagmar Rösler souhaite étendre cette obligation à toutes les classes d’école primaire.

Nous ne pouvons accepter que les enfants, les jeunes et les personnes fragiles de notre pays se voient imposer des mesures disproportionnées et sans fondement scientifique.

Nous ne permettrons pas que les plus jeunes et les plus faibles de notre société soient harcelés par ces mesures disproportionnées la nocivité ont été démontrées.

En vertu de l’art. 33 de la Constitution fédérale, nous adressons la présente pétition à la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique, aux départements cantonaux de l’instruction publique et de la santé, ainsi qu’aux médecins cantonaux.

Nous demandons que l’obligation faite au personnel scolaire et aux élèves asymptomatiques de se soumettre à des tests de masse soit retirée.
Ni le personnel médical ni les employés de l’école ne sont en droit d’obliger des enseignants, des employés, des enfants et des jeunes à se faire tester sans leur accord express écrit ou sans l’accord des parents.

Nous demandons que les écoles jusqu’à la fin du degré secondaire I soient libérées de l’obligation du port du masque.
Le port du masque imposé aux enfants et aux jeunes durant plusieurs heures par jour est inutile et nuisible.

Nous demandons aux autorités compétentes qu’elles veillent par voie de directives à ce que l’obligation du port du masque ne s’applique pas aux écoles jusqu’à la fin du degré secondaire I.

Considérants :

Quelle que soit la forme des directives sur le test obligatoire au SARS-CoV-2 choisie par les autorités, ces dispositions constituent une atteinte à l’intégrité physique et psychique – notamment celle des enfants et des jeunes – et contreviennent dès lors aux articles 10 (Droit à la vie et liberté personnelle) et 11 (Protection des enfants et des jeunes) de la Constitution fédérale.

Dans sa prise de position de juin 2020, le Conseil fédéral a lui-même expressément indiqué que le prélèvement d’échantillons « est une procédure invasive que l’État ne peut pas imposer aisément. » [1]

Les enfants de 12 ans et moins n’ont pas été et ne sont pratiquement pas concernés par l’épidémie. Dans le cas du SARS-CoV-2, les jeunes ne jouent de même qu’un rôle mineur.

Recourir à des tests de masse pour prévenir des mises en quarantaine d’écoles entières est absurde. Il est en outre avéré que plus on fait de tests, plus le nombre de résultats positifs augmente. Avec pour conséquence que les quarantaines sont imposées à davantage de personnes testées négatives ou positives.

Selon l’OMS, le test PCR [2] ne permet pas de déterminer si la personne testée est infectée et contagieuse lorsqu’elle ne présente pas de symptômes.

Une étude chinoise [3], réalisée sur 9 millions de personnes, a été publiée il y a quelques semaines. Elle atteste sans aucun doute que les personnes asymptomatiques ne sont pas contagieuses. En ce sens, l’affirmation du Conseil fédéral selon laquelle dans plus de la moitié des cas d’infections au Covid-19 ce sont des personnes, même asymptomatiques, qui transmettent la maladie, ne repose sur aucun fondement scientifique et n’est donc pas recevable.

Nous constatons par ailleurs que l’imposition d’une quarantaine n’est pas fondée sur une loi, mais seulement sur une ordonnance liée à la loi sur les épidémies. Ainsi, décréter une quarantaine n’est licite que si l’autorité cantonale compétente a produit une décision individuelle écrite en ce sens, avec indication des voies de droit. Les conditions d’imposition d’une quarantaine sont les suivantes : le soupçon de l’apparition ou de la propagation d’une maladie, ainsi que le risque de transmission de celle-ci. Or, un test PCR positif ne répond à aucune de ces conditions. En outre, rien ne justifie la mise en quarantaine de personnes testées négatives. Plus encore, une décision de mise en quarantaine consécutive à un test de masse dans une école constitue une privation de liberté contrevenant à l’article 31 de la Constitution fédérale.

De nombreux parents ne comprennent pas les décisions des autorités cantonales en matière de tests de masse et s’inquiètent des effets néfastes sur les enfants et les jeunes. Les parents ayant charge de famille et les autorités ayant pouvoir de décision sont tenus, envers les enfants et les jeunes, non seulement d’assurer le respect de leur droit à la protection particulière de leur intégrité et à l’encouragent de leur développement, mais aussi de les protéger en conséquence (art. 11, al. 1, de la Constitution).

Les risques physiques et les traumatismes psychiques sont pour nous parents un sujet de préoccupation. Les enfants, qu’ils soient entre eux ou face à des enseignants, peinent à décrypter les mimiques des uns et des autres. La communication non verbale et le lien avec les enseignants s’en trouvent réduits. Pour des raisons pédagogiques, les enseignants devraient pouvoir être autorisés à ôter leurs masques si les recommandations de l’OFSP en matière d’hygiène le permettent.

Les courses d’école, les camps, les projets liés à la culture et au choix d’une profession, de même que bien d’autres activités encore, ne sont plus envisageables actuellement. En raison du confinement et des mesures prises contre le Covid-19, les services psychiatriques pour enfants et adolescents sont actuellement déjà débordés. Comme si cela ne suffisait pas, l’enseignement du sport est remplacé par des activités alternatives.

Pourquoi nos autorités se refusent-elles à prendre en compte les mises en garde des psychiatres et des psychologues spécialisés dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence ? Pourquoi les enfants souffrant de maladies, d’allergies ou de maux de tête ne sont-ils pas pris au sérieux par les médecins quand ils demandent une dispense de port du masque ? Des enfants déjà titulaires d’une attestation médicale avant que le port du masque ait été rendu obligatoire en milieu scolaire sont rejetés par leurs camarades contraints de porter le masque à l’école. Cela fait maintenant une année que nos enfants vivent dans l’angoisse, l’insécurité, la distanciation sociale et le stress et qu’ils supportent leur quotidien avec courage et stoïcisme.

Ne touchez pas à nos enfants et à nos jeunes ! Nous n’acceptons plus sans broncher cette situation. Nous voulons le retour à l’autodétermination afin que nos enfants décident par eux-mêmes ce qui les rend heureux ou pas. En matière de port du masque, nous devons pouvoir assumer nos droits et nos devoirs de manière vigilante, et cela sans ingérence ni contrôle de l’État. Le cortège de mesures et l’hyperactivisme impactent directement nos enfants et nos jeunes, sans qu’il soit tenu compte de risques entre-temps connus de tous. Nous ne voulons et ne pouvons plus accepter la situation qui leur est faite, alors qu’ils sont l’avenir de notre pays !

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