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Comment se préparer à la prochaine pandémie?

Points forts d'une grande conférence au Luxembourg. Médecine, médias, droit et politique, les secteurs clés pour prévenir des mesures dévastatrices.

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Par Senta Depuydt, journaliste

Le week-end de conférences “Re-Check: comment se préparer à la prochaine pandémie?”, qui s’est tenu au Luxembourg les 11 et 12 février 2023, dressait le bilan de la situation actuelle, suite aux mesures subies depuis trois ans, afin d’en tirer des perspectives d’avenir. 

Organisé par le Collectif Fräi Liewen (“Vivre libres” en luxembourgeois), et un ensemble d’initiatives locales, il proposait une première journée de conférences dans les domaines de la médecine, du droit, de l’information et de la politique, suivie d’une journée de tables rondes. 

Hommage au professeur Montagnier

L’évènement rendait aussi hommage au Pr Luc Montagnier, qui était venu l’an dernier avec d’autres experts de renom pour exposer les risques liés aux vaccins Covid 19 devant le parlement luxembourgeois.

On se souvient de la manière dont la presse et les autorités françaises avaient passé sous silence le décès du professeur Montagnier, le 8 février 2022, se refusant même à partager l’article de France Soir, qui avait le premier annoncé la nouvelle.  C’est pourquoi, Cécile Maïchak, qui animait les conférences, a tenu à rediffuser des extraits marquants d’une longue émission Doctothon (rebaptisé Dosumani) consacrée à sa mémoire.

Un exemple de courage

Pour de nombreux médecins et chercheurs partout dans le monde, Luc Montagnier fut un exemple de courage et de dévouement, dans sa dénonciation des fraudes scientifiques qui ont servi à orchestrer la pandémie. En opposition à la doxa du Covid, Montagnier avait été le premier à déclarer que le virus n’était pas naturel et que la protéine Spike rendrait les vaccins toxiques.

Comme l’a fait remarquer Alexandra Henrion Caude, «il n’avait rien à y gagner et tout à y perdre».  La généticienne a aussi évoqué avec humour et tendresse le franc parler dont l’éminent prix Nobel avait fait preuve lors de cette intervention au parlement. Loin de la réserve scientifique politiquement correcte, il n’avait pas hésité à traiter les vaccins Covid de ‘poison’ et avait rappelé que «l’éthique médicale, consiste avant tout à soigner et non pas à tuer le patient».

Selon l’avocate luxembourgeoise Karima Rouizi, son intervention, ainsi que celles d’Alexandra Henrion Caude, du Pr Christian Perronne et du Dr Benoît Ochs, ont eu un impact certain sur les membres de la commission et sur l’opinion publique.

Biocrimes, dissimulation, délits d’initiés

Tant la présentation d’Alexandra Henrion Caude, que celle du professeur Christian Perronne et d’autres intervenants, ont repris l’analyse de faits précis survenus depuis le début de la pandémie, afin de démontrer le caractère «criminel» de ses origines et de sa gestion.

Par exemple, la généticienne avait aussi questionné dès janvier 2020, l’origine naturelle du virus, en raison d’une insertion dans son génome [1]. Cette analyse qui avait entraîné une réaction violente des revues scientifiques, semble aujourd’hui admise par une majorité de chercheurs et pose par conséquent la question d’un ou de plusieurs BIOCRIMES (gains de fonctions du virus et vaccins) que l’on dissimule à la population.

Autre point important, selon elle: il existe une série de preuves attestant de la circulation du virus Sars-cov-2 dès le mois de mars 2019. Ce constat devrait nécessairement entraîner la ré-écriture de tout ce qui a été dit et fait depuis le début de la pandémie et mettre en avant les diverses complicités, dissimulations et les délits d’initiés.

Lien démontré entre vaccination et surmortalité

Hervé Seligman, biologiste statisticien et ancien chercheur au CHU de Marseille, a lui aussi apporté la preuve incontestable d’une politique sanitaire criminelle, en s’appuyant sur les chiffres de mortalité toutes causes confondues, en Israël et en Europe. Ils montrent un lien temporel entre les taux de vaccination et les décès, selon l’âge.

Ainsi, chez les adultes ayant reçu deux doses, il y a une première vague de surmortalité dans le mois qui suit la vaccination, suivie d’une période de 15 semaines où celle-ci semble protectrice, mais le nombre de décès augmente à nouveau dans les 20 à 30 semaines suivantes, après la disparition des anticorps générés par l’injection. En revanche, l’effet est immédiat avec la 3ème dose: on note une augmentation des taux de décès dès le début de la campagne, sans diminution par la suite.

Chez les jeunes, le constat est pour lui tout simplement effrayant. Il y a une sous-mortalité, jusqu’au début de la campagne de vaccination à l’été 2021. Mais, à partir de ce moment, une mortalité excessive est observée de manière constante et croissante. Comment ne pas parler de crimes?

La science manipulée au profit du narratif de la peur

L’épidémiologiste Laurent Toubiana et le sociologue Laurent Mucchielli ont analysé comment la science et la médecine ont été manipulées et instrumentalisées par le discours politique. Revenant sur des innovations majeures comme ‘la testomania’ et la très relative notion de ‘vagues’ épidémiques, Toubiana a repris des données concrètes illustrant comment la science a été pervertie et remplacée par le narratif de la peur. «Lorsque j’ai appris qu’un confinement allait être mis en place, j’ai pensé que ces gens-là iraient en prison».

Laurent Mucchielli a lui aussi dénoncé cette constante utilisation de la peur dans la politique sanitaire, tout en insistant sur l’importance de s’attaquer à la question des conflits d’intérêts et des fraudes scientifiques dans les études produites (ou manquantes) pour justifier les mesures des autorités. Le décalage entre le discours altruiste de la vaccination qui protège les autres, alors que ce n’est pas le cas, la faillite des institutions publiques à tirer les leçons de leurs échecs et la métamorphose des médias en porte-paroles du cartel covidien, conduisent inévitablement à s’interroger sur les objectifs réels des gouvernements en place.

Liberté de la presse et manipulation de l’info

Le programme de la conférence a fait la part belle aux journalistes, avec trois conférences et une table ronde. Car si le public averti est bien conscient de la censure et de la pensée unique véhiculée dans les médias, il en connaît moins les mécanismes et les dessous.

Xavier Azalbert, directeur de France Soir, et Corinne Lalo, grand reporter, ont tous deux exposé minutieusement le déclin de la liberté de la presse. Azalbert est revenu sur la victoire remportée par son journal contre l’attaque faite par la presse mainstream pour tenter de supprimer son agrément.

En guise de réplique, la vaste enquête de France Soir sur la harcelosphère créée autour du professeur Raoult, a permis d’exposer au grand jour la face obscure du fact checking et ses relations directes avec le pouvoir politique. En remontant la filière des ‘vérificateurs’ comme l’obscur Antoine Daoust, derrière Fact and Furious, c’est tout un réseau d’influences politiques qui transparaît, avec des liens d’affiliation vers une machine à propagande internationale, emmenée par l’Institut Poynter et Microsoft aux Etats-Unis.

Concentration économique et collusion politique

De son côté, Corinne Lalo a expliqué comment les médias ont progressivement été concentrés entre les mains de quelques patrons d’industrie, et comment ceux-ci contribuent à verrouiller le discours dans le domaine de la santé. Son enquête sur les fraudes et la collusion politique lors de la pandémie avortée du H1N1 confirme que l’on a pu voir les mêmes mécanismes et les mêmes réseaux à l’œuvre dans le narratif qui a permis les prises de pouvoir opérées à l’occasion de la ‘réponse à la pandémie du Covid’.

Quant à Senta Depuydt, elle a évoqué la collusion entre l’industrie pharmaceutique, les médias et les agences de renseignement (ea. CIA et MI5) qui règne sur les agences de presse.  Un point important dans le travail des journalistes indépendants est la nécessité d’éduquer le public à vérifier les sources et à ne pas se fier aux titres accrocheurs. C’est particulièrement le cas pour l’information qui circule sur les réseaux sociaux et dont les publications originales sont rédigées en d’autres langues.

Manipulation de la santé publique et agenda de l’urgence sanitaire

Dans sa présentation sur l’OMS et la création d’un nouvel ordre mondial par la santé, Senta Depuydt a exposé les tentatives d’ériger un gouvernement mondial unique (réclamé par Macron) à travers la légitimation d’une prise de pouvoir et la mise en place d’une ‘administration’ de l’OMS, au détriment de la souveraineté des Etats.

Cette véritable attaque sur la démocratie et la souveraineté se déroule actuellement sur deux voies parallèles : la révision du Règlement sanitaire international, qui a cependant subi un échec lors de la 75ème assemblée de l’OMS en mai dernier et les négociations visant à constituer un ‘traité pandémies’.

Comment déboulonner ce cartel de la santé

Entièrement passés sous silence par les médias, ces projets qui portent atteinte à nos libertés fondamentales devraient être exposés dans la sphère publique et politique. En face, une résistance internationale citoyenne se mobilise et, selon les nouvelles les plus récentes, semble parvenir à ralentir cette offensive.

Accueilli en triomphe, notamment suite à ses récentes victoires contre l’Ordre des médecins, c’est bien entendu le Pr Christian Perronne qui a résumé avec autant d’humour que de brio toute l’incroyable saga de la manipulation de la crise sanitaire. Confrontant à chaque instant l’absurdité des mesures et du ‘narratif’ à la réalité des chiffres et au bon sens des hommes de science et d’expérience, il n’a pas manqué d’énumérer la longue liste des irrégularités et des conflits d’intérêts attachés aux mesures sanitaires et à ses responsables. Comment déboulonner aujourd’hui ce cartel de la santé qui prétend contrôler les populations et les institutions étatiques ?

Tables rondes: comment avancer ?

– Se préparer, se soigner

Médecine ou obéissance ?’ Tous les médecins l’ont répété, le plus important est de ne pas vivre dans la peur. En cas de ‘nouvelle pandémie’, des traitements existent ou pourraient être mis au point rapidement sur base de la pharmacopée existante. Les soignants suspendus ou vilipendés l’ont largement prouvé.

Pour venir en aide aux personnes fragilisées, certains ont fait preuve de créativité. C’est la cas de l’impétueux Dr. David Bouillon qui a présenté l’initiative Lagardère. Les camions Lagardère sont des unités médicales mobiles qui ont permis à des milliers de patients, isolés ou privés de soins, d’être diagnostiqués, pris en charge, voire hospitalisés à leur domicile. Si l’hôpital est en faillite, surchargé, inaccessible ou applique des protocoles de tris et d’abandon de soins, d’autres solutions sont donc possibles.

Ceci dit, la prise en charge des victimes de dommages vaccinaux est un problème alarmant qui doit recevoir une attention prioritaire. De nombreuses victimes des injections Covid continuent de souffrir, près d’un an après l’injection. C’est l’exemple de Christophe, une jeune père de famille qui a eu beaucoup de difficultés à se déplacer pour venir témoigner, tant son état est grave. Il n’a pu s’exprimer lui-même face au public, mais la douleur et le désespoir sur son visage en disait plus que les mots. D’autres victimes, provenant du Luxembourg ou de Belgique ont aussi témoigné face au public ou via des enregistrements vidéos. Leurs récits choquent.  Elles ont été lésées et abandonnées à leur sort. Quand va-t-on enfin réagir ?

Pour le Dr. Benoît Ochs, il faut déjà commencer par opérer la distinction entre ce que l’on appelle fallacieusement le ‘Covid long’ et ce qui est la plupart du temps, un syndrome post-vaccinal. Ensuite, il est urgent et indispensable de caractériser et reconnaître ces dommages liés à la vaccination Covid comme de nouveaux diagnostics spécifiques. Pour l’instant les praticiens avancent à tâtons et tentent de partager leur expériences entre collègues, mais cela reste nettement insuffisant.

Les discussions en témoignent, au stade actuel la médecine est plus que jamais divisée en deux camps : ceux qui soignent, pour qui c’est un art et un engagement, et ceux qui se réduisent à exécuter des ‘protocoles’ (y compris mortels) dictés par les autorités de santé. Le cartel pandémique poursuit son objectif d’évincer les médecins, pour les remplacer par des pharmaciens, des volontaires, de la télémédecine. Mais ce plan pourrait échouer, si les médecins interdits de soigner et les patients interdits de traitement s’organisent entre eux pour relancer une vraie prise en charge médicale.

– L’importance d’une résistance transnationale

D’après les intervenants luxembourgeois, la situation semble encore complètement verrouillée dans leur pays. Fin décembre, le 1er ministre Xavier Bettel espérait toujours introduire une obligation vaccinale, pour laquelle des pénalités sévères ont été envisagées. Comme l’a évoqué le journaliste Sandro Dos Santos, lors de la table ronde sur les médias, il n’y a pas eu un mot, ni un chiffre de contestation de la doxa covidiste dans la presse nationale, qui est largement subsidiée.

Par ailleurs, selon les avocats présents, Maître Karima Rouizi et Maître Radu Duta, les possibilités de recours devant les tribunaux sont fort limitées. Comme souvent dans les petits pays, les pouvoirs sont concentrés aux mains d’un cercle de personnes qui entretiennent toutes des liens proches et contre qui il est difficile de s’élever. C’est pourquoi il est si important de communiquer sur ce qui se passe dans les états voisins et à l’échelle européenne.

Le narratif Covid se lézarde

Par exemple, alors que la France refuse encore de réintégrer ses soignants, un retournement de situation s’est opéré en Belgique. Un symposium organisé le 4 février par le vice-président de l’ordre des médecins, sur le thème de la déontologie et de la vaccination obligatoire, a marqué un retour vers l’éthique et le libre choix. Cet évènement qui rassemblait 450 médecins belges, a également permis de ramener le débat scientifique au sein de la profession, plutôt que dans l’arène politique. Il s’agit donc d’une avancée positive qui mérite d’être diffusée à l’échelle européenne, afin d’envoyer un signal fort aux différents ordres nationaux.

En Allemagne aussi, la façade du ‘narratif covid’ se lézarde. Une partie de la presse s’est saisie de la question des effets secondaires, et le sujet commence à diviser la classe politique.

Action au niveau européen

Ce sujet devrait jouer un rôle déterminant et mérite un effort commun. Les experts français Emmanuelle Darles, spécialiste en modélisation de données, et Vincent Pavan, mathématicien, ont dénoncé le décalage entre la réalité des chiffres officiels et l’interprétation fallacieuse qui en est faite pour servir des discours politiques. Ils sont actuellement invités à exposer ce dossier devant les membres de la commission Corona au parlement européen.

Car c’est bien là qu’il faut agir. Lors de la table ronde finale, Jean Huss, ancien député au Luxembourg et à l’Europe et Michèle Rivasi, eurodéputée EELV, ont évoqué les diverses procédures qui ont été initiées par cette commission. Celle-ci s’est penchée sur le manque de transparence, les liens d’intérêts, et les irrégularités de procédure dans l’achat des contrats pour les vaccins Covid, et en particulier sur le rôle d’Ursula Von der Leyen, qui a manifestement abusé de sa position pour négocier en solo.

Les députés ont donc saisi la médiatrice du parlement européen, la cour des comptes et le procureur européen de la justice.  Von der Leyen est aussi sous le feu des médias, notamment via une demande d’information récente introduite par le New York Times, qui est venue en appui d’une procédure déjà lancée par l’association Bon Sens.

Un changement de culture

Avec de telles actions concertées entre diverses disciplines et nations, une évolution est envisageable. A condition que toutes les initiatives susceptibles d’influencer l’opinion publique et les organes décisionnels puisse être médiatisées.

Toutefois, c’est un changement de culture qui doit s’opérer, si l’on veut obtenir le retour au respect du droit, de l’éthique et de la déontologie. Pour l’heure, il pourrait se faire par la prise de conscience individuelle et collective des dommages à la santé provoqués par les injections Covid.

Le rôle joué par les médecins, les médias et les collectifs citoyens y sera déterminant.

 

Pour aller plus loin :

Livres

 

[1] Le fameux ‘site de clivage de la furine’ qui n’a jamais été présent dans les coronavirus de type B et qui signait donc la présence d’un travail de ‘gain de fonction’ des virus