Rémunération et démarchage pour pousser la vaccination : c’est NON disent les cantons suisses

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Le gouverment helvétique a proposé de démarcher les non vaccinés et de rémunérer ceux qui convaincraient un proche de se faire vacciner. Deux idées rejetées sèchement par les cantons lors du processus de consultation cher au système fédéral suisse. En parallèle, la possibilité de proposer des sérologies aux non vaccinés fait son chemin… pour les persuader de recevoir une dose.

Trop cher, infaisable, non éthique, voire illégal.

A une énorme majorité, les cantons suisses ont renvoyé le Conseil fédéral à ses chères études. Ils avaient jusqu’au 6 octobre pour donner leur avis. Niet pour le démarchage des non-vaccinés, par téléphone ou visites à domicile, niet pour la rémunération de ceux qui persuaderaient un tiers de recevoir l’injection.

Toutefois, les cantons ne renient pas l’idée d’une “semaine de la vaccination” en novembre, ils la modifient : le bon de 50 francs (environ 40 euros) envisagé pourrait être offert par les nouveaux vaccinés à un pays en pénurie de vaccins via le programme Covax. Et pourquoi ne pas plutôt offrir des sérologies, pour que les non vaccinés munis d’anticorps puissent choisir de recevoir “seulement” une dose ?

Le gouvernement tranchera la semaine prochaine.

Des tests sérologiques pour convaincre de recevoir au moins une dose

Proposer des tests sérologiques aux non vaccinés : l’idée a bien été soutenue par le pédiatre et vaccinologue (expert Infovac) Alessandro Diana – figure médiatique récurrente sur ces thématiques – lors d’une interview de la radio télévision publique francophone (RTS). Selon lui, une partie des résistants à l’injection le sont parce qu’ils ont eu le Covid et se savent (ou se soupçonnent) porteurs d’anticorps.

  • Voir l’interview d’Alessandro Diana dans l’émission Forum (4 octobre 2021)

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