Rosenzweig : chronique de la violence policière ordinaire à Bruxelles

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Un nouvel article plein de finesse et de sagacité du philosophe et psychanalyste belge Michel Rosenzweig. Lequel s’est aventuré au Bois de la Cambre à Bruxelles le 1er avril dernier, en reportage parmi la jeunesse aspirant à la liberté et se retrouvant face à une répression insensée.

Ce texte est paru dans le Courrier des stratèges le 7 avril.

 

1er avril 2021 : Grand Polo policier au Bois de cambre

Fin d’après-midi ensoleillée. Des centaines de personnes, quelques milliers, environ cinq mille, se retrouvent éparpillées et regroupées dans la grande plaine du bois de la Cambre à Bruxelles pour respirer, échanger, danser, respirer, chanter, crier après un an de régime sanitaire étouffant, enfermant, déprimant. Une véritable petite armée composée de plusieurs bataillons de policiers les attend à pieds accompagnés des brigades canines, équestres, en autopompes, en petits véhicules blindés, à vélo, l’ensemble surplombé par un hélicoptère tournant en cercles continus à quelques centaines de mètres d’altitude avec le bruit caractéristique des pales brassant les masses d’airs dans une atmosphère angoissante digne d’une scène collector du film culte Apocalypse Now.
Progressivement, les forces de l’ordre dépêchées en nombre impressionnant vont encercler la foule par la tactique de la nasse, avançant en cohortes rectilignes en tapant sur leur bouclier avec leurs matraques pour intimider et effrayer la population comme le faisaient les vikings et les légions romaines ou encore les guerriers spartiates donnant l’assaut aux troupes troyennes lorsqu’elles engageaient le combat.
Ambiance.
Bienvenue au royaume de Belgique, capitale et cœur de l’UE dont le parlement approuvera le passeport sanitaire au début de ce mois de juin.
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