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Controversée, la vaccination Covid des femmes enceintes reste prônée

Malgré les dangers et la dénatalité démontrés par une série d'études, les campagnes d'incitation se poursuivent. Choquée par une pub dans le tram à Genève, une lectrice de Covidhub réagit. Mais le dialogue semble difficile.

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Le vaccin du Covid est recommandé dans de nombreux pays pour les femmes enceintes malgré des données alarmantes que semblent vouloir ignorer les autorités sanitaires, pourtant interpelées à maintes reprises par la société civile.

En Suisse – par exemple – des campagnes d’incitation ont encore été lancées récemment. Covidhub fait le point sur les informations que chaque femme enceinte devrait connaître avant de prendre une décision. 

  • L’avis du Pr Perronne, expert mondial des vaccins, en fin d’article

L’alerte a été lancée par une de nos lectrices, Jeanne (nom connu de la rédaction), choquée par une publicité passant en boucle dans les trams à Genève, incitant les femmes enceintes à se faire vacciner contre le Covid.

Dans un courriel, elle se dit “très étonnée, à la lumière des connaissances actuelles, et des informations sur les effets secondaires graves qui commencent à sortir dans la presse, que les autorités de santé continuent à inciter les femmes enceintes et les personnes de plus de 65 ans à se faire ‘vacciner’.”

Campagne dans les transports publics et des cinémas

Renseignement pris auprès de la pharmacienne cantonale genevoise, la campagne aura duré du 12 décembre 2022 au 22 janvier 2023, sur 95 supports différents en ville de Genève, dont les transports publics et sept cinémas indépendants. Au niveau du budget, il aura été plutôt modeste: 25’772 francs tout compris.

Par contre, à la question de connaître la proportion de femmes enceintes qui se font vacciner contre le Covid, la réponse laisse plus de place à l’imaginaire: “Le canton ne dispose pas des données nécessaires pour calculer ce pourcentage.”

Une étude dépassée pour considérer les femmes enceintes à risque

Les autorités placent encore aujourd’hui les femmes enceintes dans les personnes à risques en se basant sur une étude réalisée en Écosse de décembre 2020 à octobre 2021.

Le professeur suisse Pietro Vernazza, épidémiologiste réputé, a récemment rappelé aux autorités qu’avec une population actuellement immunisée à 99%, la situation de 2023 n’est plus du tout la même que celle de 2021 et qu’il faut réévaluer le risque pour une femme enceinte de développer une forme grave. Le scientifique considère que l’étude écossaise est dépassée dans le contexte endémique actuel.

Contradiction dans les recommandations

Les recommandations actuelles de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), reproduites partiellement ci-dessous, suffisent à elles seules à jeter le doute sur l’état des connaissances des autorités.

“[…] la CFV (commission fédérale des vaccinations) et l’OFSP recommandent la vaccination avec un vaccin à ARNm à toutes les femmes enceintes à partir du 2e trimestre (à partir de 12 semaines de grossesse). Cette recommandation concerne toutes les femmes enceintes et en particulier celles qui présentent une des maladies chroniques selon la liste des catégories de l’OFSP.

Il est recommandé d’administrer le vaccin à partir du 2e trimestre de la grossesse, car le développement des organes du fœtus est en grande partie terminé à ce moment-là. La vaccination est aussi en principe possible au cours du premier trimestre de la grossesse […]

Les autorités sanitaires ne recommandent donc le vaccin Covid qu’à partir de la 12e semaine “car le développement des organes du fœtus est en grande partie terminé à ce moment-là”. Cette phrase sous-entend bien que vacciner avant ce stade pourrait interférer avec le développement normal de l’embryon. Ce que semble confirmer une étude réalisée fin 2022 et commentée par le média indépendant autrichien TKP.at: la protéine spike endommage les cellules-souches de l’embryon.

Pourtant, la suite du texte nous apprend que la vaccination est également possible au cours du premier trimestre, donc qu’il n’y aurait pas de contre-indication à vacciner dès le début de la grossesse. Ambiguïté, contradiction, où est la vérité?

7 à 8 fois plus de fausses-couches

Ce qui est étonnant, c’est qu’une partie de cette vérité se trouve dans l’étude du Pr. Shimabukuro du 17 juin 2021, reprise mondialement pour justifier ‘scientifiquement’ la vaccination Covid des femmes enceintes – aussi en Suisse par l’OFSP et Swissmedic.

Cette étude a été mise à mal en novembre 2021 déjà par des chercheurs néozélandais, Aleisha R. Brock et Simon Thornley, qui ont ré-analysé les données présentées pour y trouver un biais important qui cache une contre-indication importante du vaccin: La plupart des participantes à l’étude Shimabukuro ont reçu le vaccin Covid après la 20e semaine de gestation.

Or, les chercheurs ont découvert avec stupeur que chez les femmes vaccinées avant ce stade, le taux de fausses-couches était 7 à 8 fois plus élevé que normalement. Cette découverte aurait dû, dans un monde raisonnable, mettre fin à la recommandation de vacciner les femmes enceintes. Les autorités n’ont pourtant pas changé leur ligne d’un iota. Voici ce qu’en disent les auteurs de la contre-analyse néo-zélandaise:

L’étude présente des statistiques faussement rassurantes concernant le risque d’avortement spontané en début de grossesse, puisque la majorité des femmes dans le calcul ont été exposées au produit ARNm après que la période de résultats ait été définie (20 semaines de de gestation).”

“Notre nouvelle analyse indique une incidence cumulée de fausses-couches 7 à 8 fois plus élevée que les résultats des auteurs originaux (p < 0,001) et que la moyenne typique des pertes de grossesse au cours de cette période. À la lumière de ces résultats, des décisions politiques clés ont été prises en utilisant des données non fiables et douteuses.”

Sérieux doutes sur l’étude INTERCOVID-2022

Autre étude considérée comme une référence pour justifier la vaccination des femmes enceintes: INTERCOVID-2022, sortie début 2023 et encensée par les médias dominants, comme la Radio Télévision Suisse (RTS).

Là aussi, une analyse fouillée collective a permis de dévoiler les faiblesses importantes de cette étude, qui ôte toute crédibilité à des recommandations basées sur celle-ci.

La consultation des données brutes de l’étude “est accessible uniquement au personnel désigné dans le cadre d’un accord de partage de données”, ce qui empêche des chercheurs indépendants de vérifier les conclusions, comme on avait pu la faire pour l’étude Shimabukuro.

Autre faiblesse, il ne s’agit pas d’une étude randomisée, ni en « aveugle », mais d’une étude observationnelle, sujette à un risque plus important de biais. Les médecins savent si les participantes sont vaccinés ou non, cela pourrait influencer leurs actions ET leur attitude.

L’hétérogénéité des 4618 participantes pose également un problème. On sait qu’elles proviennent de 18 pays aux disparités énormes mais sans savoir quelle est la proportion de femmes issues d’un ou l’autre des pays. De plus, les traitements appliqués aux patientes ne sont pas connus non plus et dans certains tableaux importants, le statut vaccinal manque.

Corrélation forte entre vaccination et baisse de la natalité

Le rapport du Pr. Vernazza destiné à Swissmedic et intitulé “Analyse d’un éventuel lien entre la vaccination préventive Covid-19 et la baisse de la natalité en Suisse en 2022” est arrivé à la conclusion que “l’hypothèse selon laquelle il n’y a pas de relation de cause à effet entre la vaccination et la baisse de la natalité doit être rejetée”.

Cette conclusion est partagée dans une autre analyse du canal “Real_Hero en français” et publiée en août 2022 en vidéo et dans un document de 60 pages, “Recul des naissances Suisse”, qui analyse le phénomène canton par canton.

Le clou de cette présentation est certainement le graphique qui présente à quel moment la baisse drastique a eu lieu: exactement 9 mois après le début de la campagne de vaccination Covid, comme on le voit dans cette copie d’écran extraite de la vidéo mentionnée plus haut.

Des explications officielles boiteuses

Les autorités ont bien entendu tenté d’expliquer cette chute par d’autres causes, non liées aux vaccins Covid, probablement pour des questions d’image et de responsabilité.

L’augmentation observée des naissances en 2021 en est une. Cependant, comme le mentionne le Pr. Vernazza dans un courriel à Swissmedic, en Suisse, on n’a jamais observé un creux de naissances après une année à forte natalité.

La presse a également évoqué un éventuel effet psychologique qui aurait poussé les gens à renoncer à vouloir un enfant. Pourtant, le vaccin étant présenté comme le sauveur de la pandémie, l’effet psychologique aurait dû être positif, et on aurait dû logiquement observer un rebond des naissances à ce moment.

Les véritables causes du problème

Dans la réalité, la protéine spike, toxique, s’accumule dans les organes reproducteurs des hommes comme des femmes et a des effets délétères sur la fertilité humaine. S’ajoute à cela la toxicité de la protéine spike pour les cellules-souches de l’embryon, que nous avons évoquée plus haut.

Données similaires dans les pays fortement vaccinateurs

Cette baisse historique de la natalité en 2022, corrélée avec le début de la vaccination 9 mois plus tôt, est observée dans tous les pays qui ont eu recours aux vaccins à ARNm, notamment en Israël, pionnier de l’introduction massive des vaccins Covid. En Autriche aussi des données inquiétantes ont été rendues publiques, ainsi que dans les pays scandinaves.

Nous avions résumé ces informations en août 2022 déjà dans un article intitulé “Forte baisse de la natalité en Europe après la vaccination”. En Asie également ce phénomène a été observé, notamment à Taïwan. Le compte Twitter du “Collectif Sauver la Science” propose toute une série de statistiques et d’informations intéressantes sur ces baisses de natalité.

L’explosion des fausses couches

Une autre série de données alarmantes concerne l’explosion du nombre de fausses-couches et de morts-nés aux États-Unis, 40 fois plus élevé que la normale, que nous avions déjà évoqué dans un article précédent. Le graphique reproduit ci-dessous représente cette explosion et parle de lui-même. Derrière chacun de ces drames se trouve une famille en souffrance.

Les autorités sourdes à la société civile

Delphine Héritier-De-Barros, présidente de l’association Réinfo Santé Suisse International, regroupant de nombreux médecins et professionnels de la santé, témoigne de l’impossibilité d’avoir un dialogue constructif avec les autorités sanitaires:

“Nous avons écrit à plusieurs reprises à la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique et la Commission fédérale des vaccinations afin de leur demander de nous fournir les références scientifiques et les données sur lesquelles ils se basent pour ces recommandations. Nous avons également exigé le retrait immédiat de celles-ci.

Nous avons demandé à être représentés par un avocat, cela ne change rien, ils restent sur leurs positions et ne répondent pas correctement à nos questions, voire même pas du tout.”

Seule solution: réinformer les femmes

Selon Mme Héritier-De-Barros, le principe de précaution est bafoué et il ne reste plus qu’une seule option, réinformer car, dit-elle, “encore trop peu de femmes font le lien entre ces injections et des problèmes survenant durant leur grossesse, celles qui le font ont encore du mal à témoigner ou porter plainte. Il est vraiment temps de démystifier ce sujet!”

Elle rappelle de plus qu’un effet indésirable peut prendre la forme de symptômes, de signes cliniques ou des résultats de laboratoire anormaux qui apparaissent peu de temps après une vaccination, et que leur annonce est obligatoire, peu importe leur gravité, peu importe si le médecin pense ou non que le vaccin est la cause du trouble observé.

“Nous avons réalisé des flyers, des brochures d’information, un publireportage, des campagnes d’affichages afin de sensibiliser la population, alors que les médias grand public évitent le sujet”.

Réinfo Santé Suisse International vient d’ailleurs de créer une antenne suisse de “Où est mon cycle?”, un collectif de femmes vaccinées souffrant de troubles menstruels consécutifs à la vaccination Covid.

Prudence de mise dans certains hôpitaux

Sur le terrain médical, on observe tout de même plus de précautions que chez les fonctionnaires qui rédigent les recommandations sans avoir jamais eu à traiter une femme enceinte.

C’est le cas par exemple de l’hôpital de la Tour à Meyrin (Genève), qui informe les femmes enceintes que “faute de données suffisantes […], la vaccination généralisée des femmes enceintes n’est pas recommandée.” Mais l’hôpital ajoute cette phrase: «Actuellement, la décision de vacciner une femme enceinte contre le Covid-19 se prend au cas par cas, après évaluation des risques et un entretien d’information avec la patiente.»

Et maintenant, que faire?

À l’heure où les autorités continuent de dépenser l’argent public pour inciter les femmes enceintes à se faire vacciner, avec le risque d’augmenter chaque jour le nombre de drames humains touchant la génération naissante, comment obtenir une réaction responsable des autorités sanitaires, demandent les représentants de la société civile

Vu les blocages observés et l’absence de remise en question de la part des fonctionnaires en charge des recommandations, il semble que la seule voie qui puisse changer la donne est celle de plaintes pénales déposées par les victimes.

Pour toute question, les associations Réinfo Santé Suisse International et Où est mon cycle en France et Belgique se tiennent à disposition.

Vaccination des femmes enceintes, l’avis du Pr. Perronne en vidéo

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