La Zurichoise Sandra Bloch a fait pratiquement toute sa carrière au sein de la pharma. Après avoir passé 17 ans chez Pfizer (qui produit l’un des deux vaccins anti-Covid à ARN messager utilisés en Suisse), elle a aussi travaillé chez Bayer. Et elle a passé les sept dernières années au sein de l’entreprise biopharmaceutique américaine AbbVie.

Possible atteinte à sa crédibilité

Et le milieu médical, notamment, craint que ce passé pèse à l’heure des choix dans sa nouvelle fonction. Sandra Bloch devra par exemple faire des recommandations pour les médecins et la population, informer en cas de crise sanitaire, donner des directives sur la vaccination ou l’antibiorésistance. Son parcours pourrait alors porter atteinte à sa crédibilité, notamment auprès de la population.

En réponse à ces critiques, l’OFSP estime que ce passé pharmaceutique a apporté de “solides compétences” à la Dre Sandra Bloch, qui détient à la fois une expérience clinique et une longue pratique industrielle.

  • Déjà en juin 2011, un article de la RTS révélait que deux tiers des experts consultés par Swissmedic (pour l’autorisation des nouveaux médicaments) ont des liens d’intérêt avec les pharmas – notamment des actions dans ces firmes.