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Vaccins ARNm: 800 fois plus de myocardites selon une étude suisse

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                                                                                                                                                                                                                                      Une étude suisse le démontre:

Alors que la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid bat son plein, on en sait toujours plus sur les effets secondaires de ces nouveaux produits. Une étude statistique récente conduite par le cardiologue Christian Mueller, chef de service à l’Hôpital universitaire de Bâle, constate une incidence myocardique 800 fois supérieure parmi la population vaccinée.

Ces résultats ont été validés par la Société française de cardiologie, qui les publie en reprenant les travaux du cardiologue suisse.

La population étudiée était composée de 835 employés du CHU de Bâle, ayant reçu une dose de vaccin ARNm Pfizer-BioNTech ou Moderna. Le critère de jugement principal était la survenue d’une lésion myocardique, définie par une élévation de la troponinémie (une protéine impliquée dans la régulation des contractions cardiaques) au-dessus de la norme trois jours après la vaccination.

2,8% de la population vaccinée atteints

Les résultats montrent que 2,8 % de la population vaccinée présentait des lésions myocardiques, un taux 800 fois supérieur à l’incidence habituelle des myocardites. Les années précédentes, les hospitalisations pour myocardites ne représentaient que 0,0035 % des patients admis à l’hôpital. La myocardite post-vaccinale survient majoritairement chez les femmes contrairement aux myocardites virales habituelles.

La myocardite est une inflammation du myocarde (muscle cardiaque) souvent causée par une agression virale et une réponse stéréotypée du système immunitaire. Dans le cas des myocardites post-vaccinales, Christian Mueller, auteur de l’étude, a déclaré au magazine Nexus : « Les études immunologiques concernant les mécanismes possibles sont encore en cours. » On sait cependant que les injections à ARN messager (ou à adénovirus vecteurs) consistent à faire fabriquer par les cellules de la personne vaccinée des protéines Spike responsables de troubles sur le système cardio-vasculaire.