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Royaume Uni: déjà 105 victimes de vaccins Covid indemnisées

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Changement d’ambiance au Royaume Uni? La défense des victimes d’injections ARN est devenue politiquement acceptable et l’obligation vaccinale semble s’estomper. La nouvelle ministre de la santé prône la liberté de choix des traitements par les individus.

Le programme britannique d’indemnisation de dommages causés par les vaccins, lancé en 1979, a pour but de rassurer les gens au cas où quelque chose se passerait mal après une vaccination recommandée ou obligatoire.

Un citoyen gravement handicapé à la suite d’une injection contre certaines maladies peut obtenir un paiement unique non imposable de 120 000 livres sterling (130 000 CHF ou 135 000 Euros).

Au Royaume Uni, la défense des victimes de dégâts vaccinaux liés au Covid-19 a atteint une dimension politique, contrairement à la France ou à la Suisse. Un groupe parlementaire inter-partis a même vu le jour et plaide la cause des citoyens qui ont connu des déboires post-vaccinaux.

Forte hausse des demandes acceptées

La ministre de la santé, Maria Caulfield, a déclaré début juin à ce groupe parlementaire que 5’738 demandes avaient été soumises jusqu’au mois de mai dans le cadre de ce programme. Parmi les 2000 premiers dossiers évaluées par les autorités, 105 ont été jugés suffisamment solides pour obtenir le dédommagement unique prévu par la loi.

En comparaison, de 1978 à 2017, 936 demandes d’indemnisation pour les dommages causés par les vaccins ont été acceptées, soit une moyenne de 23 par an. Avec 105 indemnisations alors que moins que la moitié des demandes a été analysée, on peut parler d’une situation hors-normes due aux injections Covid.

Tractations politiques en faveur des victimes

Le gouvernement a pris les choses en main puisque quelques 80 personnes ont été recrutées pour aider à traiter les demandes de dédommagement. En moyenne six mois sont nécessaires au traitement d’un seul dossier, le temps d’obtenir tous les rapports et compléments nécessaires. Le coût administratif et médical du traitement d’un dossier n’est pas communiqué.

Certains parlementaires demandent à ce que le critère de 60% d’invalidité pour recevoir ce dédommagement soit assoupli et que cette somme soit indexée à l’inflation. Les ministres ont pour l’instant rejeté ces propositions durant les négociations, nous apprend un article du Daily Mail (voir lien en fin d’article).

Point important, recevoir un paiement pour les dommages causés par les vaccins n’empêche pas son bénéficiaire d’intenter une action en justice pour réclamer une indemnisation.

Nouvelle ministre de la santé pour la liberté vaccinale

“Personnellement, je ne veux pas être dans une position où nous imposerions des médicaments ou des traitements, car c’est aux individus de décider ce qui est le mieux pour eux.” Maria Caulfield, Ministre de la santé du Royaume-Uni

Interrogée au cours de la réunion sur l’éventualité d’une nouvelle obligation vaccinale, Mme Caulfield, la nouvelle Ministre de la santé, a répondu : “Je pense qu’il est très important que les gens donnent leur consentement en toute connaissance de cause et qu’ils soient informés des faits.”

Le vent tourne aussi dans les médias

Cet article marque aussi un tournant journalistique pour le Daily Mail, qui a pendant longtemps fait passer l’existence de dégâts vaccinaux comme une théorie du complot. Ce qui n’est pas passé inaperçu auprès de ses lecteurs, comme le montre ce commentaire :

“Oh, alors maintenant vous voulez parler des “dommages causés par les vaccins”, Daily Mail !? Vous pensiez que tout cela n’était qu’une “absurdité anti-vax” ? Les médias comme le vôtre devraient avoir honte de la façon dont vous avez diabolisé les personnes qui ont refusé le vaccin dans le but précis d’éviter ce résultat.”

Le Daily Mail, en fin d’article – se félicitant au passage d’avoir été “le champion” des vaccins Covid tout au long de la pandémie – rappelle le fameux mantra covidiste pour ne pas perdre la face : les injections sont toujours malgré tout “sûres et sauvent des vies” et ne comportent des risques que dans “des cas extrêmement rares”.

La surmortalité “inexplicable” observée au Royaume-Uni en 2022 semble leur réserver pourtant encore bien des surprises qu’un style de journalisme superficiel et peu enclin à la remise en questions ne pourra pas camoufler longtemps.

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